Les Allemands, c’est connu, ont tendance à créer des néologismes dès qu’une crise voit le jour ou qu’une nouvelle tendance culturelle apparaît. Prenez die bad bank (banque poubelle), kreditklemme (pénurie de crédit) ou twittern (envoyer un message via Twitter). L’industrie brassicole allemande connaissant des temps difficiles, notamment depuis le milieu des années 1990, on entend désormais parler de brauereisterben (littéralement «mort de brasserie») dans tout le pays. Cela pourra sembler ridicule à certains, mais dans un pays quasiment synonyme de bière et de brasserie (avec ses emblématiques serveuses aux formes rebondies et aux mains pleines de choppes), la possibilité d’une crise est prise très au sérieux.
Les faits sont sans appel: d’après les statistiques fédérales sorties à la fin du mois de janvier, la production brassicole allemande est passée en dessous de la barre des 100 millions d’hectolitres pour la première fois depuis la réunification en 1990 (cela représente moins de la moitié de la production annuelle des États-Unis, par exemple). La même étude révélait que la consommation avait chuté de près de 3% rien que pour l’année dernière (101,8 litres par an et par habitant) et qu’elle était désormais inférieure d’un tiers environ à celle de la génération précédente.
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Et bien moi çà me donne envie d’en boire une.
A la votre.