Moins loin que la savane africaine ou l’Asie, moins dangereux que la chasse à découvert, la chasse au rhinocéros bat son plein dans les musées européens. Les trophées, qui datent généralement du XIXe siècle, sont dérobés essentiellement pour leurs cornes qui peuvent se négocier sous le manteau entre 25 000 et 200 000 euros pièce.
Si les musées veillent à protéger individuellement les œuvres les plus précieuses qu’ils abritent, bien peu d’entre eux auraient l’idée d’installer une alarme pour empêcher le vol d’une tête naturalisée de rhinocéros.
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