Reportage de FR3 :
Je ne suis hélas ni étonnée ni ne crirais au scandale pour cela… C’est une réaction toute naturelle vu le système économique dans lequel nous vivons.
Il y aura toujours des personnes cherchant à aller là où c’est le moins cher donc le moins taxé, le moins verbalisé, voir le moins surveillé n’est-ce pas ??
Il a été dans certains endroits mis sur pied des polices pour lutter contre le dépôt sauvage d’ordures., ces dépôts vers d’autres lieux sont d’autant plus réguliers si le particulier - voir l’entreprise ??? - se voient taxés chez eux suivant le poids des ordures qu’ils émettent et que ces taxes sont de plus en plus lourdes.
Je ne connais pas la législation suisse, et encore moins celle en matière de traitement des ordures. Je ne sais pas si les gens au lieu d’être verbalisés sont au contraire encouragés positivement à trier leur déchets et à les déposer aux endroits adéquats… Puis je ne sais pas si la mise en place d’une telle politique serait acceptée dans un monde où il faut bien le dire la majorité des personnes ne s’intéressent qu’à leur petit profit à court terme.
Je suis plus outrée par contre que les pays industrialisés comme le nôtre prennent les pays du tiers monde (je reste sur ce terme, car je trouve celui de pays en voie de développement bien hypocrites) comme de véritable poubelle et les payent en partie pour cela, plutôt que de gérer eux-même leurs propres déchets.
Comme pays du tiers-monde, il y avait la RDA, dans ce contexte, qui accueillait à bras et frontière ouverte les ordures de Berlin-Ouest contre devises sonnantes et trébuchantes. Il y avait même un point-frontière spécial sur la nationale 96 à Lichtenrade. Comme quoi…
Comme vous y allez ! Comparer des comportements d’états ( tout à fait répréhensibles ) à des comportements de petits filous frontaliers !
On ne peut comparer que ce qui est comparable.
Cela me rapelle une histoire écrite par Ephraim Kishon et que je trouve très drôle. La voici (en allemand):
Kishon - Ein Hort der Sauberkeit
Un récit très amusant : qu’est-ce qu’on fait de tous ces emballages censés garantir la propreté de ce que nous mangeons… Des emballages d’autant plus présents et inutiles qu’il s’agit d’une nourriture consommée sur le pouce , ces trucs « to go » comme ils disent Outre Rhin, à la suite de quoi les « vous avez fait tombé ceci » ne sont pas rares… Et, on met le « ceci » dans une poubelle publique urbaine ou dans son sac pour après le jeter dans une poubelle qui ira dans les ordures collectés de son immeuble et ensuite dans une décharge publique…
Le récit proposé me rappelle une de mes expériences dans un de ces fast-food branchés proposant des sandwichs bio, tout était propre autour de moi , et l’employé n’a pas compris quand je lui ai demandé de me donner le sandwich sans tout l’emballage inutile… Cet emballage inutile est sans doute la raison pour laquelle un mini sandwich, coûte 4 euros à Paris!!!
Les poubelles pour trier les déchets sont nombreuses - peut-être ou sans doute plus en Suisse qu’en France, mais trier les déchets ce n’est pas tout, même si c’est essentiel, après qu’est-ce qu’on en fait?..
A mon logement d’étudiant de Francfort, il n’y avait que du tri pour les cartons,de ce fait le week-end le lieu de dépôt des ordures devenait cahotique… Mais toute réflexion faite, pas tant que cela parce que les gens se servaient dans les poubelles des étudiants, d’où l’apparence cahotique au départ…En fait le tri était là, même si totalement sauvage, même si c’est triste de voir des gens obligés de vivre du gaspillage des autres. De plus, le site employait suffisamment d’agents pour que les lieux restent propres.
Puis à Francfort j’ai été étonnée de voir autant de personnes employées dans les services de voirie pour un seul lieu (la gare, la Oderturm, etc…), et des personnes qui contrairement à la France ne sont pas principalement des personnes de type africain!!!
La Suisse et alémanique je n’ai fait que la visiter… Mais voilà mon idée un peu grossière, je l’avoue . En Suisse certaines personnes ne savent pas quoi faire de leur déchet , alors que dans certains coins d’Allemagne les gens sont sufffisamment pauvres pour savoir quoi faire de déchets des autres, même de celui des étudiants…
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Ce matin, j’ai entendu que des maires français pratiquaient le retour à « l’envoyeur ». Une bonne idée!!!.. Il faudrait pouvoir appliquer cette politique pour les pollueurs des pays frontaliers, avec une jolie amende à l’appui, et bien-sûr dans les deux sens.
Il y a des histoires assez incroyables à la frontière du Jura/Neuchâtel sur le même sujet. Ne comptez pas sur les médias suisses pour en parler…
Et la Suisse est citée en modèle pour la liberté de la presse!!! Est-ce aussi la vérité quà la presse de ne pas dire, sans y être contrainte par un gouvernement??
Il y a des pays en Europe que l’on critique pour la liberté de la Presse (ex la Pologne) et d’autres que l’on montre en exemple (ex la Suisse)… Mais est-ce si simple ?..
@Val : là , on sort totalement du sujet. Dans ce fil , il n’est pas question de liberté de la presse , non ? Merci de ne pas tout mélanger.
Désolée Michelmau, mais c’est juste parce qu’ Elie disait qu’il ne fallait pas compter sur les médias suisses - donc la presse - pour parler des choses en défaveur de la Suisse… L’occasion de reprendre ce fait
Comment les Suisses peuvent-ils utiliser tant de plastique et en recycler si peu?
Intéressant article de swissinfo.
Ceci explique peut-être cela , la Suisse ayant très peu de frontières avec la Chine. Dommage pour les petits filous frontaliers.
Il y a une sorte d’auto-censure sur certains sujets. C’est dans tous les pays pareil. Tout le monde aime bien cultiver une certaine image de soi. En Suisse, c’est la propreté au sens large.
En cherchant un peu (mais pas tant que ça), on trouve des histoires vers Pontarlier ou vers Le Locle dans les journaux de la RTS, de Suisse romande.
D’autant que là, ce serait un conflit franco-suisse où la Suisse serait en tort… donner raison aux Frouzes! Jamais, même la presse sérieuse ne le ferait pas, pensez-vous…
C’est pas étonnant cette histoire, ils le font déjà dans leurs frontières internes.
Le Valais germanophone a le sac poubelle payant depuis 20 ans, et jusqu’en janvier, le Valais francophone ne l’avait pas. On pouvait jeter nos déchets dans des sacs normaux. Les Haut-Valaisans des villages environnants (Salgesch, Varen) venaient donc déposer leurs poubelles dans les conteneurs publics (appelés moloks) juste après la frontière linguistique.
J’ai habité à même cette frontière pendant un an, sur la dernière rue avant le Haut-Valais. Le conteneur de ma rue était donc le dernier en terre francophone. Je les voyais tous les jours s’arrêter, déposer leurs ordures, et repartir fissa. Notre conteneur était toujours plein et nous, riverains, devions déposer nos sacs à même le sol.
Donc s’ils le font entre eux, ils se gâcheront pas le plaisir de le faire pour emmerder les Français. Voyons.
Tu oses sous-estimer https://www.youtube.com/watch?v=fcvcd0XWOi4 Marie-Thérèse ! On en a brûlé pour moins que ça à G’nève…
Ah ! Marie-Thérèse !!! Si elle n’existait pas , il faudrait l’inventer.
A une ENORME nuance près… il s’agit ici de la frontière entre Vaud et Genève. Et c’est le point de vue de Genève. C’est comme si la France parlait des criminels suisses armés de leurs sacs poubelle. Ce que tu auras du mal à trouver dans les médias, ce sont des Suisses qui disent aux Suisses qu’ils sont de parfaits hypocrites en profitant des Français. On trouve cependant des infos factuelles sur une réaction française à un moment donné, mais ne comptez pas sur les Suisses pour imaginer ne serait-ce qu’un instant qu’ils puissent ne pas avoir raison face à un étranger (et face à certains autres cantons, selon des combinaisons immuables classée au patrimoine de l’UNESCO).