et puis toutes les productions bavaroises ou autrichiennes ( euh non, cela ne fait pas de la pub pour la culture germanique , ils font d’autres choses mieux que les séries ou les téléfilms).
Mouaih, moi je trouve cette critique pertinente mais franchement exagérée.
Comme l’ont dit certains d’entre vous, ce n’est pas parce qu’on regarde ces émissions (à l’occasion ou de façon régulière) qu’on fait partie des moutons décrits dans la vidéos. Ce qui est important c’est le recul qu’on a par rapport à ces différents programmes.
En Allemagne aussi il y a des trucs sacrément gratinés et comme quelqu’un l’a justement dit, c’est plutôt une culture de la beaufitude assumée, perso je n’accroche pas à ce genre de trucs. Par contre je n’aurais manqué pour rien au monde un épisode de zwei bei Kalwass. De même que je me délecte chaque année devant secret story : ça me détend.
De même que je lis des trucs intelligents et des trucs légers voire parfaitement cons, encore une fois pour me détendre.
Ces émissions sont « dangereuses » quand elles représentent l’unique modèle de vie à suivre. Mais quand on a un minimum de neurones et de discernement, je ne vois pas quel mal il y a à regarder/lire/écouter autre chose que des émissions « culturelles ». Je mets des guillemets car pour bon nombre d’émissions « culturelles », le débit de conneries, d’un autre genre, je vous l’accorde, n’est pas à sous-estimer non plus…
« culturel » se divise en deux parties, Gégé, et bien souvent, « turel » est compris comme « péter plus haut que son cul »! C’est pourquoi je dis souvent: « C’est cul, d’accord, mais pourquoi ‹ turel ›? » Jusqu’au jour où la lumière s’est faite! Dont acte.
Ouais, j’ai envie de dire que ce qui m’inquiète au moins autant, c’est le niveau des émissions qui se prétendent « culturelles » et où la question à 1 million est « quel est le prénom du dernier-né d’Angelina Jolie ? » …
Comme quoi si tu ne sais pas répondre, c’est que tu ne regardes pas les bonnes émissions. N’en déplaise à certains, « Qui veut gagner des millions » ou « Wer wird Millionär » relèvent de l’idéal de la tête bien faite et bien pleine, pour des gens aussi à l’aise en habit qu’en casual, qui savent aussi bien résoudre une équation au second degré que parler de la dernière coucherie de Machintruc (c’est là que cul-turel prend tout son sens). Avant, les programmes scolaires visaient à appliquer les connaissances et compétences dans la vie. Aujourd’hui, c’est la vie qui entre à l’école, mais c’est le cerveau saturé d’informations venues de toutes parts qui finit par disjoncter, envahi par une bouillie malaxée qui finit par boucher les neurones…
Je suis parfaitement là-dessus, on mélange dans le « culturel » des tas de trucs qui n’ont pas forcément leur place dans ce registre et on place trop de choses au même niveau. Comment faire ensuite comprendre aux nouvelles générations qu’il faut soigneusement hiérarchiser ces informations et placer celles qui permettent de grandir intellectuellement avant les autres ?
C’est un grand problème qui est soulevé ici…
Mais tout le défi et toute la grandeur du métier de prof ne réside t-il pas justement là: Faire naître l’esprit critique pour faire naître la liberté ?
Je suis d’accord : La connerie est l’une des qualités les mieux partagé en ce bas monde.
Encore faudrait-il qu’ils aspirent à la liberté et ça, c’est pas gagné…
Dans le cas contraire un bon stage en Corée du Nord devrait faire l’affaire.
Ils ne savent même pas que ça existe
Quoi, la liberté ou la Corée du Nord ?
La Corée du Nord !
Ils ne connaissent déjà par la géographie la plus élémentaire de la France alors leur demander de situer la Corée du Nord ou d’en qualifier le régime… Mouaih…
Passe moi un flingue !!!
Pour toi ou pour eux ? Parce que pour eux, j’ai plus efficace :
Ouais le flingue c’est pour moi
Triste génération.
[i]C’est une série faramineuse
De grands débats télévisés
De controverses fabuleuses
De face à face sans pitié
Entre qui saigne et qui charcute
Entre bourreaux et torturés
Entre un ripoux et une pute
Un délateur un dénoncé
Entre un para et un fellouze
Entre un violeur et des violées
Et puis comme une apothéose
Entre SS et déportés
Ce soir ce soir
Après la roue de la fortune
Les assassins les assassins
Sont à la une[/i]
A la une
Jean Ferrat
Fichtre, les mots sont justes !
La chanson n’est pas un art mineur.