En regardant une emission sur la mafia calabrese ( c dans l’air fr 5) j’ai appris que l’Allemagne était un pays dans lequel la mafia était bien implanté , plus qu’en France parait-il.
J’ai fait quelque recherche sur le net à ce sujet.
Je me souviens de ce règlement de compte à DUISBOURG
L’Allemagne serait apparament, et surtout pour la mafia italiene une arrière base pour le blanchiment d’argent .
Une affirmation pas très … cartésienne, je trouve. Toutes les pizzerias ne sont pas italiennes et on s’en rend compte par la qualité de la pâte assez facilement.
Je me méfie un peu des chiffres de comparaison des différentes mafias - et elle est présente partout - car très difficiles à mesurer du fait de sa clandestinité. Et très souvent, les chiffres sont soit trop gonflés, soit trop occultés et ce en fonction de l’objectif de l’étude. C’est un peu comme la mesure de l’immigration clandestine; par définition ils se cachent les clandestins, mais on arrive toujours à les compter, je veux dire à les évaluer !
Mais ce n’est un secret pour personne. Il suffit de lire les livres de Roberto Saviano. La presse en a longuement parlé et la télévision également. Edifiant. Je comprends que la mort le guette à chaque coin de rue.
Quant à faire le lien entre pizzerias - Mafia, c’est primaire comme réaction. Mettre une étiquette sur une nationalité , désolée, c’est insensé et ça m’agace au plus haut point. La majorité des Italiens sont comme toi, Jean Luc, un étranger que l’Allemagne a acceuillis et qui gagnent leur vie honnêtement. E Basta!
je n´ai jamais dit que tous les italiens etais des mafieux, mais le fait d´avoir d´avoir une grosse diasporas facilite les affaires car un petits nombre sont en Allemagne pour faire les affaires de la mafia. Le recyclage de l´argent se fait par certaines banques ou institue de crédit , cet argent est distribuer á des emprinteurs , et lors que le prêt est rembourser l´argent est devenu propre, c´est le systéme de la machine á laver.
Ah oui j’ai vu une partie de cette émission, mamath !
Je ne suis pas spécialiste, mais je ne suis pas sûre qu’il y ait moins de mafia en France, mais peut-être plus diversifiée, notamment en provenance des pays de l’Est.
Qu’il n’y ait pas de mafia ne veut pas dire qu’il n’y a pas de crimes, par exemple aux US la mafia italo américaine est morte mais a été remplacé par des gangs (et la mafia russe)
A choisir, je préférerais qu’il y ait une mafia en France plutôt que la petite délinquance.
Je trouve cette remarque particulièrement stupide…Qu’est-ce que vient faire ici ce " à choisir." Ou alors, j’ai peur de comprendre: la maffia, tu raques et elle te protège, alors que la petite délinquance, tu raques aussi mais elle ne te protège pas. Curieuse conception éthique de la société. Les deux sont criminels et doivent être combattus. Je te laisse la responsabilité de tes affirmations.
Je connais bien l’exemple d’Erfurt, où, bizarrement, la mafia est très bien implantée, c’est même l’une des villes allemandes où il y a le plus de mafiosi, Dieu sait pourquoi. (On m’a expliqué pourquoi mais je m’en rappelle plus)
Ils détiennent beaucoup de restos italiens, même si ça fait cliché, dont un des restaurants les plus chics de la ville, sur la place de l’Hôtel de Ville, Fischmarkt. A cause de litiges un peu beaucoup louches, il a été brûlé l’été dernier et réparé depuis. Le restaurant Waldhaus appartient également à la mafia.
Mais apparemment ils règlent ça entre eux, j’ai jamais eu de problèmes avec eux même si brûler un resto, ça peut faire peur.
Il est là parce qu’entre la mafia et la délinquence, le développement de l’un se fait toujours au détriment de l’autre.
J’ai dit ça en réaction aux commentateurs de C dans l’air qui se félicitait de l’absence de mafia en France alors que la situation est nettement plus grave. La mafia est une institution criminelle certes, injuste, sans aucun doute, mais néanmoins prévisible, dont on peut prendre en compte dans son quotidien.
La violence aléatoire et illimitée (on peut se faire tabasser a mort pour rien, sur une autoroute…) est bien plus problématique que la violence institutionnalisée et évitable, parce qu’elle crée la peur en plus de restreindre la liberté.
De plus comme tu l’as dit, la mafia joue souvent un rôle de stabilisateur comme on peut le voir au Japon ou en Sicile.
En principe, dans tout état démocratique qui se respecte, c’est à la police qu’il incombe d’exercer ce rôle et certainement pas à des organisations de grand banditisme, même si elles ont parfois certaines relation assez étroites avec certains milieux politiques (voir l’Italie berlusconienne.)
Je ne suis pas sûr de çà ! Quand on commence à faire la paix avec le diable, cela finit toujours mal. Non aucun crime organisé ne peut jouer un rôle stabilisateur dans un pays, bien au contraire. Et si la Sicile est en retard dans certains domaines sur les autres régions de l’Italie, la peur de la mafia y est pour quelque chose.
Dresden, la mafia n’est pas seulement implantée en Thuringe, mais aussi au Mecklembourg et en Saxe, notamment. Au début des années 90, lorsque la Treuhand bradait le patrimoine de la RDA, c’était l’occasion rêvée pour une organisation comme la mafia de trouver de nouveaux débouchés en investissant à peu de frais, de façon anonyme, et en s’acoquinant au besoin avec les organisations politico-économiques est-allemandes qui avaient survécu à la fin de la RDA.
les arguments de Shoto ne sont pas totalement stupides ,
comme le disait également un spécialiste de « c dans l’air » avec la crise les PME italiennes ont du mal a trouver une financement de crédit auprès des banques , alors elles se tournent vers la mafia pour leur projet d’investissement .
Le pizzo c’est certe du raket , mais si un commerçant payant le pizzo se fait vandaliser son commerce par des voyous , je pense que la mafia fera tout pour retrouver le coupable, là ou la police classera l’affaire sans suite.
donc la mafia meme si cela peut choquer , a parfois un role social .
La mafia et ses variantes régionales calabraises ou napolitaines a sa raison d’être dans l’unification italienne réalisée par les « Piémontais » qui faisait disparaître le royaume des Deux-Siciles. D’où une méfiance viscérales à l’égard de la domination nordiste (la capitale était au départ à Turin), puis de Rome, lorsque cette ville est devenue la capitale du royaume d’Italie. Donc, toutes les fonctions qui seraient dévolues d’ordinaire à un Etat de droit et à un Etat social sont court-circuitées par une organisation parallèle qui assoit sa puissance économique en s’autofinançant et en assumant l’ordre social en circuit fermé. Et une vie en autarcie hors des circuits officiels suppose, comme ce fut le cas du financement et de l’approvisionnement des maquis de la Résistance, des actions de banditisme.
Dans le fond, mais dans une optique inverse, c’est ce qui se passe au Sud-Tyrol, du fait de l’autonomie accordée à la province. Tout se déroule en circuit fermé, avec un parti fondateur historiquement majoritaire (mais qui, comme en Bavière, a beaucoup perdu de son influence face à de nouveaux partis extrémistes émergents, comme c’est le cas aussi en Autriche), et un autofinancement des ressources fiscales, et avec un cadre de lois provinciales très strict, ce qui fait que c’est une des régions les plus avancées d’Italie (voir la réforme du code de la route qui entre dimanche en application, avec aggravation des sanctions, mais aussi avec obligation d’éducation routière pour les scolaires, mesure appliquée depuis plusieurs années au Sud-Tyrol; par ailleurs, les contrôles routiers sont plus fréquents que dans d’autres régions d’Italie). Autrement dit, la mafia aurait du mal à faire son trou dans notre province. Mais le système officiel fonctionne de la même manière.