Bonjour!
Comme vous le savez, la maturité des collégiens est réputée pour être… Simplement désespérante… Et j’en ai la preuve! (malheureusement)
"-Bah? Anthony on a fini les cours!
oui mais j’ai allemand moi
-mais vous apprenez quoi en allemand? VOUS APPRENEZ LA GUERRE ET LA VIE D’HITLER?
… "
Voila! Soyez heureux de ne pas subir ce genre de boulet qui croit que les germanistes sympathisent avec les nazis…
Je me bats pour que les gens comprennent que lors des guerres, c’était les nazis qui combattaient et non pas les allemands qui eux non rien voulu de tout ça…
Malheureusement, les préjugés de ce genre ont la vie dure. On en entend aussi des vertes et des pas mûres de certains adultes. Que ça ne t’empêche de continuer à pratiquer et à aimer l’allemand.
ce qui prouve que certains ados au collège… Sont bien plus matures que d’autres !
ce genre de remarque, va falloir t’y faire, on les prend encore en pleine poire dans le monde des adultes !
du genre : tu parles allemand ??? beurk c’est pas beau comme langue !!!
ma réponse : pourquoi l’anglais c’est beau ?
le genre : mais c’est plus facile l’anglais !
ma réponse : ah bon ?? tu apprends une langue parce que c’est plus facile ??
et ça tourne en rond comme ça… et quand encore je n’entends pas des mots de mon proche entourage,
mon frangin pour ne pas le citer, avec des « les schleus / les boches »…
bref faut de tout pour faire un monde… même des cons… et cette catégorie là, on en rencontre encore plus après le collège !!
alors bon courage… et continue ton apprentissage de l’allemand ! au moins tu as une passion et c’est bien à ton âge !
Albert Einstein disait :
« Es ist schwieriger, eine vorgefasste Meinung zu zertrümmern als ein Atom. »
En français :
" Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé."
Alors , ne t’inquiète pas ; des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et le coin de leur rue , tu n’as pas fini d’en rencontrer ; laisse les pour ce qu’ils valent.
Je vous laisse deviner le joli surnom que certains pré-ados mal inspirés m’avaient attribué au collège, juste à cause d’une dispute. J’étais la seule petite fille noire élève germaniste. Le nom finissait en esse avec un adjectif en oche, et c’était, il y a plus de 35 ans. J’ai pleuré, mais de rage, et cela a sans doute renforcé ma volonté d’apprendre cette langue.
Et hélas les imbéciles ne sont pas limités au classe de collège.
Faudra qu’on m’explique un jour pourquoi des élèves choisissent l’allemand en deuxième langue alors qu’ils n’ont aucune envie de l’apprendre, et se plaignent de ne pas accrocher. Il y a d’autres langues tellement plus jolies et tellement plus faciles…
À cet âge-là, à quelques rares exceptions près, on n’a pas envie de se fouler trop pour l’école. Donc choisir l’allemand, c’est parfois (souvent ?) un choix stratégique des parents pour éviter les classes boulet. Le latin souffre du même problème d’ailleurs.
C’est tout a fait ça: les parents. 1/3 du temps c’est eux qui choisissent les options de leurs enfants. Et bien sûr il y a ceux qui se rendent compte que ça leur fait perdre leur temps précieux… Des heures en plus= travail en plus et là c’est pas la même histoire…
Aussi il y a ceux qui n’ont aucune option et ose se plaindre pour une heure de colle (bien méritée…) qui leur fait commencer à huit heure! Et oui faut se lever! Moi je commence tous les jours a huit heures il y a des heures de trous que eux ont mais pas moi (latin par exemple) et est-ce que je me plaint ???
J’espère qu’ils prendront conscience que c’est en sortant du collège avec une bonne culture générale et des connaissances solides qu’ils sortirons indemne de la vie professionnelle…
Beaucoup d’ironie dans la dernière phrase, n’est-ce pas .
Alors de l’ironie, j’en rajoute… Surtout que maintenant ils peuvent apprendre le chinois dès la quatrième. C’est pas gutturale, encore plus élitiste et tellement plus porteur, pour trouver du boulot à la sortie de l’école de commerce .
Non , mais , il y a des tons ; ascendant , descendant , neutre et neutre montant , symbolisés ( pour les apprenants , par des signes .)
La même syllabe prononcée avec des tons différents peut avoir des significations diverses. Il faut donc se mettre dans la tête la " musique" de chaque mot.
C’est bien pire… Déjà que la conscience de l’accent tonique manque généralement aux apprenants francophones, de même que la distinction entre voyelles longues et brèves, essentielle pour l’allemand et autres langues vicieuses, où l’on risque de demander à une accorte dame au marché si elle a un cul vert alors que l’on voudrait simplement des légumes…
Entre nous, michelmau, reprenais-tu tes élèves sur leur prononciation, ou laissais-tu flotter les rubans ?
Il suffit de voir les réactions lors de la dernières coupe du monde pour voir que toutes les générations peuvent être « simple d’esprit » et ne connaître de l’Allemagne qu’Hitler. Beaucoup de gens n’ont pas envie de se creuser la tête pour savoir si les Allemands d’aujourd’hui sont bons ou non, ils sont Nazis point. Ce genre de clichés durera encore longtemps et chaque pays a son lot sur les autres (combien d’Espagnols n’aiment pas la France à cause de Napoléon?!).
Le mot qui tue en hongrois. Zöld segg (prononcé zeuldchègg) = cul vert, zöldség (prononcé zeuldchéég) = légumes.
L’Allemand (dont moi, hélas ), s’il respecte les règles d’accentuation sur la première syllabe, d’ouverture et de fermeture des e/é et de longueur des voyelles, se trahit néanmoins en assourdissant le g et surtout le gg final en k comme en allemand.