la modernisation du PSD sera-t-elle la clé?

L’Allemagne se trouve dans une situation politique très paradoxale. Jamais la gauche n’a été aussi forte sur le papier, rarement la gauche n’a été aussi faible sur le projet. Que l’on s’explique : aujourd’hui, selon toutes les enquêtes d’opinion, l’opposition parlementaire réunirait environ 60% des électeurs sous ce nom. Composée du SPD, des Verts et de la Linke, elle regroupe trois formations qui se situent toutes à la gauche de la coalition tripartite CDU/CSU-FDP, dirigée par Angela Merkel. Pourtant, rien ne dit qu’elle soit en mesure de gouverner à l’heure actuelle la République fédérale. Deux arguments s’y opposent. D’une part, les sociaux-démocrates et les écologistes refusent toujours de nouer une quelconque alliance avec les néo-communistes. D’autre part, la percée des Verts inquiète le SPD. A la seule pensée d’être dépassés par eux, les sociaux-démocrates n’admettront guère de jouer les seconds rôles derrière les Verts. Déjà numéro deux de « la grande coalition » de 2005 à 2009, ils n’ont aucune envie de « remettre ça », d’appartenir à un gouvernement fédéral dirigé par un chancelier qui ne soit pas issu de leurs rangs. Pour l’instant, ils se consolent comme ils le peuvent : tous les sondages leur laissent encore trois à quatre points d’avance sur les écologistes !
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jean luc :wink: