Les vrais Berlinois de souche sont très attachés à leurs traditions, mais à Berlin, dans les milieux populaires, on fait toujours simple. Il est vrai que je n’ai connu en son temps que des gens issus de la classe ouvrière, pas les sinistres crétins ou les bobos qui sévissaient à Berlin-Ouest, et qui ont conquis la partie Est après la réunification.
d’un autre côté… si t’oses " à la française"; ça leur fera peut-être une bonne surprise et un bon souvenir non ?? (évite les huîtres… certains allemands n’en raffolent pas !! ) 
Le fait de manger peu et simplement au repas du « Heilig Abend » a une origine religieuse. Peu se souviennent qu’il existe deux périodes de carême dans l’église catholique. Celle de Pâques et celle de l’Avent qui commence le 11 novembre et se termine le 24 décembre à minuit. L’oie que l’on mangeait traditionnellement le jour de la St Martin était le dernier plat de viande avant le jour de Noël, le 25 décembre. De nos jours cela ne se pratique plus que dans dans les couvents et monastères, mais dans la majorité des familles cette tradition de ne pas manger de viande la veille de Noël est restée.La seule concession sont les saucisses ou charcuterie diverses. On se rattrappe largement pendant les deux jours qui suivent…
Merci pour l’explication, c’était vraiment intéressant. Je vais épater mes collègues allemands quand je vais leur dévoiler le sens de leurs traditions.
@Andergassen: De vrais Berlinois de souche, je n’en connais malheureusement pas encore beaucoup. Nul doute qu’il y a encore des gens attachés à leurs traditions comme partout ailleurs en Allemagne. Berlin étant une grande ville, les traditions se perdent plus vite et sont moins visibles que dans d’autres régions. Je trouve ca souvent dommage, mais ca fait partie du jeu.