La République fédérale d’Allemagne vient de subir l’un des échecs les plus retentissants de sa politique étrangère. La victoire, tant espérée et légitime des rebelles libyens, constitue aussi une défaite cuisante pour l’Allemagne, suite à son choix de ne pas s’associer à l’adoption, en mars dernier, de la résolution 1973 des Nations Unies. Gilbert Casasus (1), professeur en études européennes, dénonce la diplomatie de Merkel.
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Tu ne penses pas qu’il va y avoir une redistribution des cartes après cette victoire (pas complétement acquise d’ailleurs) ?
J’ai entendu dire que le chef de ces rebelles n’était pas forcément aussi démocrate qu’on veut bien nous le faire croire un peut partout dans les journaux.
J’ai aussi entendu dire que la France recevrait environs 35 % de la manne pétrolière qui constitue l’unique richesse de ce pays.
Mais je pense que l’Allemagne aura également sa part du gâteau. 
La non intervention de l’Allemagne en Libye s’explique parfaitement pour des raisons historiques.
Je ne pense pas que les rebelles vous en tiendrons rigueur.
L’avenir de la libye pourrait provoquer des frictions en Europe… Selon un article du Monde d’il y a qqs jours, l’ambassadeur d’Italie s’est plaint auprès de Jupé car l’Italie a peur que la France lui pique sa place de partenaire privilégié de la nouvelle Libye…
Attendons de voir qu’elles seront les relations entre la libye post-khadafi et l’Allemagne…