[i]Des dossiers qui s’empilent, des délais qui rétrécissent, des courriels et appels téléphoniques qui déferlent : la vie professionnelle moderne est de plus en plus exigeante. Aussi, nombreux sont ceux qui « craquent ». Selon l’OCDE, un salarié sur cinq serait aujourd’hui victime de troubles psychiques. Dans la presse, les mots de « burn out » (épuisement) et de dépression ne sont plus tabous. En Allemagne, la ministre du Travail et des affaires sociales, Ursula von der Leyen, veut faire de la prévention de ces fléaux son cheval de bataille pour 2012.
« Les dernières décennies ont vu de grands progrès dans la réduction des dommages corporels liés au travail, par exemple au travail à la chaîne. Nous sommes capables de faire la même chose pour les maladies psychiques », a-t-elle déclaré récemment au journal Die Welt. La ministre sonne la mobilisation : la prévention du « burn out » et des troubles psychiques sera, en 2012, la priorité de la Stratégie commune allemande pour la sécurité et la santé au travail (GDA), une initiative lancée en 2008 par l’État, les Länder et les caisses d’assurance des accidents du travail pour mettre en valeur la notion de prévention.[/i]
Source : CIDAL
Un salarié souffrant de « burn out » est un salarié malheureux donc moins productif.
De plus un jour il risque de prendre un flingue et de se tirer une balle en pleine tronche ce qui, pour le coup, le rendra encore moins productif.
Donc organisons des séances de « New age » dans nos entreprises et tout le monde sera heureux de bosser.
Je doute qu’il y ait un mot français pour cela. Je voulais juste dire que ce syndrome avait été attesté au Japon, il y a de cela 13 ans et reconnu comme maladie du travail.
Le terme français est « émasculation » (burnes out). (le problème, c’est que les femmes en souffrent aussi, alors on a préféré garder le terme anglo-saxon)
en français, ce serait de l’épuisement professionnel non ?
moi j’appelle ça de la « saturation »…
la solution parfois… serait d’embaucher du personnel, pour réduire la charge du personnel existant…
mais pour embaucher faut des sousous…;
et comme les entreprises prétendent ne pas en avoir…
pas d’embauche… et donc… « Burn out » général…
c’est bien que l’Allemagne se préoccupe de cela… ce qui AURAIT été bien, c’est que l’on ait prévu le « Burn Out »,
et que donc…; il n’existe pas au final…
Ca me rappelle d’ailleurs l’expression « faire suer le burnous », mais c’était naturellement lié à l’exploitation de la main-d’oeuvre étrangère ! Pour les cadres nationaux, on a juste changé une lettre.
Utiliser le terme « burn out » permet un certain recul affectif de la part de ceux qui le font subir aux autres mais qui ne voudraient pas en être eux-mêmes victime tout en connaissant les terribles conséquences.
Karoshi désigne en japonais la mort suite à l’épuisement au travail. Les Américains se contentent d’être des zombies par épuisement. Mais ils respirent encore.
Je n’ironise pas sur le burn-out qui me semble sous-estimé mais aussi la suite logique de la performance mesurable dans les ressources humaines. Bref, la politique du citron pressé est parfaitement assumée par le monde économique.
Par contre, j’ironise sur la stupidité des emprunts mal faits et autres mots à la mode.
N’est ce pas un ancien p.d.g. d’une de nos plus grande entreprise qui se permettait d’ironiser sur les suicides consécutifs au burn out en affirmant devant 60 millions de Français que c’était une « mode » ?
Bon, vous êtes des gens cultivés et intelligents, donc vous allez me montrer que vous savez faire la différence entre un commentaire sur la sémantique de l’emprunt d’un mot et un avis sur le phénomène désigné par ce mot.
Le Elie est franchement un peu énervé de ce genre de dérapage, alors faites un effort. Je ne suis pas supérieurement intelligent, tout le monde peu suivre.
J’ai bien peur que le ressort de notre ami fifititi soit arrivé en bout de course en cette fin de mois et d’année ! Alors, demander de faire un effort de compréhension entre Noël et la Saint-Sylvestre…