La recherche allemande à l’heure de la mondialisation
Quelles sont les conséquences du renforcement de la concurrence mondiale dans le domaine scientifique ? Quelles répercussions l’internationalisation de la recherche a-t-elle sur la compétitivité de la recherche allemande ? Autant de questions qui seront débattues jusqu’à mercredi à Munich à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG). La première organisation de soutien à la recherche en Allemagne dépense quelque 1,5 milliards d’euros par an pour soutenir quelque 20 000 projets de recherche et plus de 20 000 chercheurs, du doctorant au scientifique de pointe. Et avec succès : la recherche allemande continue non seulement de jouer les premiers rôles dans ses domaines traditionnels, mais elle marque aussi des points dans des secteurs ultra-modernes.
Les derniers classements montrent que les universités et centres de recherche allemands restent parmi les meilleurs mondiaux dans des domaines comme la chimie, la physique, la construction mécanique, les mathématiques, où ils ont toujours été brillants, rapporte le quotidien « Süddeutsche Zeitung » (29 mai). Mais le nombre de publications scientifiques importantes ou le nombre de brevets déposés montrent qu’ils gagnent aussi du terrain dans les technologies de pointe. Les nanotechnologies, si prometteuses, en sont l’illustration : ces dernières années, c’est l’Allemagne qui a déposé le plus grand nombre de brevets en Europe. Le dernier rapport fédéral sur la recherche montre toutefois que le pays est aussi très compétitif dans des domaines tels que la recherche laser, les technologies microsystèmes, les neurosciences ou les biotechnologies.
Depuis un an, l’excellence se voit, en outre, récompensée. L’Etat fédéral et les Länder ont adopté un vaste programme qui vise à subventionner une poignée d’universités et de centres de recherche dits « d’excellence », choisis au terme d’une sélection draconienne. 1,9 milliard d’euros seront dépensés d’ici à 2011. Quelque 40 écoles doctorales, 30 pôles de recherche et une dizaine de « concepts stratégiques » doivent être soutenus. La mesure sera aussi au menu de l’assemblée annuelle de la DFG. Avant le discours de la chancelière Angela Merkel, dont le gouvernement a mis la recherche et l’innovation au premier rang des priorités.
Le problème de ce genre de sources, c’est qu’elles ne sont pas très objectives … mais bon, ça a l’air d’être un bon point quand même au niveau de la recherche allemande. Par contre, il ne précise rien en ce qui concerne les projets de recherche en commun avec la France ?
GloUgLOu, qui fait un rapport de licence sur les limites de la politique culturelle franco-allemande …
C’est vrai que le discours ressemble beaucoup à de l’auto-promotion mais les chiffres sont je pense assez fiables .
C’est vrai que ça pourrait être interessant ! Mais j’ai pas connaissance d’une telle info .
Hihi, ceci explique ta curiosité .
A ce sujet, concernant les différents textes qui abordent l’amitié franco-allemande, je te conseille vivement le rapport établi par Claire Demesmay intitulé « Derrière le discours de l’amitié franco-allemande, quelle réalité ? ». Son analyse est très claire et très lucide .
Ja sicher, aber es tüt mir leid … ich habe nur französische Quellen dabei , aber trotzdem interessante und revelante.
Beispeilweise, da ist einen Artikel von « L’Express », der die Divergenzen zwichen Deutschland und Frankreich beschreibt. Vielleicht gibt es noch Entstrengungen, um eine gute Beziehung zu pflegen, aber es gibt gleichzeitig einen tiefe Schmerzen auf der kulturellen Aspekt.
Wouaw, l’article de l’Express est étonnament dur et lucide quant au rapport franco-allemand… Quel camouflet pour le gouvernement français qui semble complètement à côté de la plaque d’après ce texte !
Quant aux résultats du sondage, ils ne me surprennent guère… Mais attendons le déroulement de la Coupe du Monde et reparlons-en à la Rentrée : j’ai comme une intuition que bien des Français vont halluciner en découvrant une image toute nouvelle de l’Allemagne !
Il n’y a pas que des lacunes du côté français, même si elles y sont plus nombreuses. Je peux aisément constater ici que l’apprentissage du français ne vaut plus rien en université, que les clichés nous collent toujours au derrière (comme partout à vrai dire), et je pense même que les jumelages sont loin d’être au point (à vérifier). J’ai seulement mon voisin allemand qui est allé 4 fois en France avec des amis avec la ville française jumelée à la sienne, et il parle pas un mot de français, ainsi que ces amis.
Après si on commence à aborder des sujets comme Arte …
Glouglou, je dirai que le problème est encore plus simple : Les articles de l’Ambassade (qui sont des articles d’opinion, même s’ils sont intitulées « nouvelles d’Allemagne »…) sont rarements objectifs et complets… mais bon, c’est toujours mieux que rien.
Très intéressant. J’espère que tu nous feras partager un peu tes connaissances, lectures, recherches, etc. Si tu le veux bien.
Si cela t’intéresse, j’ai des tonnes de sources documentaires en allemand… D’ailleurs, je te conseille (si tu ne le connais pas déjà) de jeter un oeil sur l’énorme base documentaire du Deutsch-französisches Institut (DFI) car ils viennent d’ouvrir l’accès à leurs documents (début de cette année si mes souvenirs sont bons). Et on peut y lire des centaines d’études, de rapports,… plus intéressants les uns que les autres.
Et bien écoute, je veux bien vous faire partager ce que j’ai trouvé, infos etc, je suis en plein dedans pour le moment, mais c’est momentanément en arrêt pour bossage de Gruppenarbeit. Je vous copierai des passages de mon dossier, vous pourrez me le critiquer comme ça
Concernant le DFI, je l’ai également dans mes sources, mais je n’y ai pas trouvé grand chose… si tu as des articles ou rapports qui peuvent m’intéresser, hésite pas hein (et pas forcément du DFI)
Les deux autres volets de mon rapport s’articulent autour des Goethe Institut et les Instituts Français … et l’apprentissage du Français en Allemagne. C4est sur ce dernier point
Ils ont mis plein de doc. à disposition/en accès libre. Est-ce que tu y as jeté un oeil récemment ?
Ok. Mais, j’espère que tu n’es pas pressé car j’ai un bordel pas possible dans mes bookmarks (d’ailleurs je me demande depuis plusieurs jours comment faire, s’il n’y a pas un logiciel ou un outil informatique pour ranger les bookmarks).