C’est ce que l’on pourrait croire en regardant ce reportage de l’émission « Kontrast » de la première chaine allemande.
Il n’est bien sûr pas question de stigmatiser tous les Saxons , mais j’avoue que ce reportage fait froid dans le dos.
Je ne peux que constater le jeu affligeant de la CDU locale qui me semble porter une lourde part de responsabilité dans la situation.
Point de départ du film ; l’équipe de tournage se rend en Saxe avec un musicien Berlinois noir de peau dans la Saxe profonde. Recherche de boulot , recherche d’un appartement , signature d’une pétition en faveur de l’ouverture d’un foyer pour les réfugiés. Quolibets , paroles désobligeantes qui rappellent le vocabulaire du IIIème Reich.
Ausländerhass in Sachsen - eine Reportagereise - YouTube Ausländerhass in Sachsen - eine Reportagereise
Oui cela fait froid dans le dos. Au début, il s’agissait d’un artiste Berlinois venant d’un pays africain certes mais parlant parfaitement l’allemand. C’est quoi c’est la coupe de cheveux qui a pas plu Là-bas c’est plutôt le crâne rasé apparemment.
Booh, rien à voir avec ce que j’ai vu la semaine dernière à Düsseldorf, une manifestation où un petit groupe de femmes de toutes couleurs, religions et origines et hommes aussi manifestaient pour les droits de la femme, sous la pluie.
Et j’imagine que c’est pas là que le taux de réussite scolaire ou le plein emploi battent des records. Xénophobe non je ne pense pas, tant que l’Etranger est blanc et vient d’un pays riche, la Suisse, l’Autriche ou un pays anglo-saxon de préférence, par contre noir allemand né en Allemagne, même avec un des parents allemand pur sucre vaut mieux éviter
Rassurez-moi à Leipzig, ils sont civilisés???. J’avais prévu de m’y arrêter quelques jours au printemps prochain.
Bon, je vous ai habitués à des paroles plus modérées mais si dans tous ces bleds racistes envoyer tous les Islamistes radicaux soupçonnés de terrorisme en résidence surveillés pour la forme pouvait faire deux pierres d’un coup…!!!.
Moi j’ai l’impression que la crise des réfugiés a libéré subitement et violemment la parole raciste en Allemagne. Depuis quelque temps, le racisme s’exprime assez ouvertement en Allemagne mais je ne pense pas qu’il soit apparu comme ça d’un coup… Peut-être était-il retenu pour des raisons historiques…
Un autre exemple de racisme:
derstandard.at/2000032430754/Kon … en-Amt-auf
Dimanche, élections régionales, notamment en Saxe-Anhalt…
A Leipzig, c’est l’inverse, mais en fin de compte, c’est pas mieux… L’anarchie, ça n’a jamais fait avancer le schmilblik…
« Mein Leipzig lob ich mir, es ist ein klein Paris und bildet seine Leute ». Leipzig est en train de détrôner Berlin.
Et n’oubliez pas : « Sachsens Glanz und Preußens Gloria ». Les Saxons n’ont jamais pardonné 1815, qui les a réduits à un territoire riquiqui, et en cela ils se placent sur le même plan que d’anciennes grandes nations comme la Pologne ou la Hongrie, qui s’illustrent aujourd’hui par une renaissance de leur nationalisme. La CDU entretient, consciemment ou inconsciemment, ce souvenir, surtout depuis qu’elle constitue un Etat libre à l’image de la Bavière.
25 ans après la réunification, l’Allemagne de l’Ouest et ses médias découvrent enfin la Saxe et cherchent à la dépeindre dans le sens qui va bien. Je ne sais pas si je dois trouver ça touchant ou affligeant. Et ce n’est pas un hasard si on a choisi des patelins aussi improbables que Riesa, ville industrielle et footballistique déchue, ou Regis-Breitingen (ceux qui connaissaient la ligne Leipzig-Zwickau à la grande époque sauront de quoi je parle, la Reichsbahn ne fournissait malheureusement pas les masques à gaz…) pour monter cette provocation facile. Et vous marchez à fond, alors que l’on a juste un petit nombre d’exemples judicieusement choisis sur plusieurs millions d’habitants. Ambiance…
Et de toutes façons, il y a toujours eu du racisme, et surtout de l’anti-anti-fascisme en Saxe en réaction à l’anti-fascisme imposé. Mais fallait pas que ça transpire… C’était toujours dans des petites villes que ça se passait, avec une forte concentration de « travailleurs sous contrat » isolés soigneusement du reste de la population. On voit déjà le tableau, avec la « solidarité internationaliste » imposée. (La cotisation syndicale était par exemple de 12 % du salaire brut, plus un timbre « volontaire » de 20 M au titre de la solidarité. On grinçait des dents, mais bon… comment refuser au nom de l’internationalisme prolétarien ? ).
La Saxe est en tête du classement national en ce qui concerne les résultats scolaires, alors non ça ne vient pas vraiment de là… le chômage pourrait expliquer un peu plus par contre (le plein emploi, les Ossis en voient pas trop la couleur).
Je vivais certes en Thuringe, mais c’est un peu la même. Mes amis musulmans, même sils s’y plaisaient, se faisaient petits, et un ami noir s’y est fait tabasser, sans que la police ne fasse grand chose. On lui a même dit qu’après tout, c’était un peu de sa faute, de s’aventurer à Hermsdorf la nuit…
Leipzig est une région où Pegida prend beaucoup moins, mais ça ne fait pas de cette ville la capitale de la tolérance. Vas-y, tu ne vas pas t’interdire un voyage qui te plaît à cause de quelques andouilles.
La parole raciste a toujours existé, en particulier dans l’Est du pays où il ne rencontre, à part de la part des étudiants et des groupes de gauche, que peu de résistance, les incendies volontaires sur les hébergements pour réfugiés n’est pas nouveau (Hoyerswerda) mais ce qui est nouveau, à mon avis, c’est son établissement dans le monde public hors NPD… totalement à la mode du FN. Effrayant et aberrant, mais nullement étonnant.
Je ne connais certes pas les länder de l’est , mais j’en ai un peu marre qu’on critique systématiquement les journalistes ; ou bien qu’on leur reproche d’en faire trop , ou bien pas assez. De bidouiller , pour être dans le sens du vent.
Dans les villes moyennes , qui ont été choisies dans le reportage , il est certain que la connerie raciste est plus apparente , parce que moins diluée , qu’ elle le serait dans des villes plus importantes ; ce qui est valable également pour la France. ( Hayange , Hénin - Liétard).
Je ne « marche pas à fond » , je suis profondément choqué. J’ai bien pris soin de préciser qu’il n’est pas question pour moi " de mettre tous les Saxons dans le même sac."
Pourtant je ne pense pas que cela soit la population éduquée qui soit raciste ou xénophobe. Ou?
Le plein emploi, cela veut aussi dire donner envie aux entreprises étrangères de s’installer dans sa région, et avec une telle réputation???
Un peu comme les femmes à Cologne à qui on conseille de se tenir à distance des hommes
Comment peut-on être heureux en se faisant tout petits??? C’est effrayant ce que tu racontes, Dresden.
Quand on est noir, on ne peut même pas se faire tout petit, que l’on soit étranger ou non, on sera toujours l’étranger, pas besoin d’une étoile jaune ou de se mettre un foulard sur la tête. Si ce racisme n’avait été qu’anti-noir ton ami aurait au moins pu se cacher sous une burka
Leipzig est un must historique et culturelle et une amie de Minsk ayait fait ses études là-bas me l’avait conseillée. La Biélorussie est aussi un pays réputé raciste, mais j’y étais très bien accueillie. Cette année je devrais me rendre en
rendre en voyage professionnel en République Tchèque ; České Budějovice, donc je voulais en profiter pour bien-sûr visiter Prague et retourner en France par Leipzig. Cela passe encore s’il s’agit d’une minorité, des nuls y en a partout. Même si en tant que touriste j’ai peu de risques d’être confrontée à quelques racistes que ce soit, je suis totalement réticente à donner mon fric dans des endroits ou des pays ou regne l’intolérance a pignon sur rue.
C’est clair c’est loin d’être nouveau, Rostock cela remonte a trente ans non?
Le FN certes c’est pas mieux, mais ils n’en sont plus à brûler les foyers d’émigrés. Bon c’est vrai qu’en France il n’y en a pas tant que cela. Et peu de migrants veulent venir chez nous