Je rebondis sur un post d’Andergassen à propos de la musique abusivement dite « tirolienne » qu’on peut entendre dans toutes les fêtes allemandes du vin et de la bière…et qui, pour beaucoup de Français rentrent dans la catégorie musique alsacienne.J’appelle ça la musique « umpa-umpa-umpa-täterää » 
, qui , à mon goût, n’a pas un très grand grand interêt sur le plan musical.
Par contre, me revient en mémoire une série d’émission de BR3 ou BR alpha, sur l’authentique musique traditionnelle bavaroise dont je n’ai jamais pu retrouver la trace .
Toutefois après une recherche, je suis plus ou moins tombé sur ce que je recherchais en cliquant le terme « Stubenmusik », que je traduirais par « musique en chambre, en intérieur » (j’imagine déjà les sourires narquois de certains), plutôt que « musique de chambre » qui est déjà pris par la musique classique.
Durant la morte saison, ou les dimanches après-midi, des musiciens éprouvaient le besoin de se réunir pour jouer ensemble; un ou deux arrivaient avec chacun son instrument, une guitare, une contrebasse, un violon, une clarinette, un accordéon diatonique, une cithare, parfois un cymbalum…en fin de compte, un petit orchestre se créait plus ou moins spontanément, et ça donnait ça:
Par beau temps, tout cela pouvait se passer devant la ferme ou l’auberge , sur l’alpage.
Pour ma part, dans ce type de musique traditionnelle auquel je suis très attaché, je mets le « Dreigesang », comme son nom l’indique un chant pratiqué à trois (une voix plus grave, une voix medium et une voix plus haute , qui s’imbriquent les unes dans les autres, soit a-capella, soit avec accompagnement instrumental, certaines phrases vocales pouvant être « yodelées ».)
J’adore particulièrement celles qui sont a-capella:ci-dessous un bon exemple;
Agis, 75 ans et ses deux belles-filles:
Pour moi, le « chant profond » , le « canto hondo », comme disent les andaloux en parlant du flamenco.
Un autre exemple de « Dreigesang », cette fois-ci avec accompagnement instrumental, à l’occasion de Noël 2009:
Les « Blääck Fööss » de Cologne, pourtant bien loin de la Bavière, ont même livré une version hautement parodique du Dreigesang:
Je précise qu’il existe aussi du « Zwoagesang » (à deux).
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