La vie communautaire à Leipzig

franceinter.fr/emission-gran … -a-leipzig

Emission à réécouter… et magazine à lire ?

3 stern au Michelin vert :laughing:

Leipzig est encore une ville où de nombreux logements sont vides, abandonnés par leurs propriétaires aussitôt le Mur tombé.
Ils profitent encore des prix très abordables et ils ont bien raison de les acheter: Dresde ou Iéna sont déjà devenues des villes aux loyers ouest-allemands, mais au salaire encore est-allemand… à Iéna les logements alternatifs vont très bientôt disparaître, l’Inselplatz a déjà été détruite et celui de l’université a été évacué dans le boucan. Je ne vois pas pourquoi Leipzig ne subirait pas le même sort - profitez en vite de l’Est alternatif, il va disparaître bien vite…

(pas eu le temps d’écouter l’article au moment où j’écris)

tu veux dire que depuis plus de 25 ans, il y a des immeubles vides, que des proprio n’ont pas rentabilisé ?
je comprends que certains proprio aient pensé que la vie à l’ouest serait mieux, mais pourquoi ne pas avoir vendu dans les années succédant la chute du mur ??

Va voir à Görlitz (Gorlywood), c’est un tonneau des Danaïdes. Si la vieille ville (non détruite, comme Prague, mais totalement délabrée après quatre décennies de non-entretien du parc immobilier), a été restaurée à grands frais après la chute du régime communiste, des rues entières sont à l’abandon. Le contraste est d’autant plus frappant si l’on s’écarte un peu des itinéraires de visite touristiques.


Quant à vendre… En général, les propriétaires avaient fui la RDA depuis longtemps, et la gestion du parc immobilier en ville était dévolue à une administration communale du logement, ou, pour les grands ensembles, à des coopératives de construction. Il vaudrait mieux parler, après la chute du mur, d’occupants plutôt que de propriétaires. A Berlin, je connais l’exemple d’une maison, au bout de l’arrondissement de Prenzlauer Berg, dans une cité pavillonnaire. L’Etat avait racheté la maison aux héritiers du propriétaire décédé pour la somme faramineuse de… 20 000 marks. Aujourd’hui, je ne sais pas ce que vaudrait cette maison.:mrgreen:

Et puis pour vendre, encore faut-il avoir un acheteur !
C’est pareil dans les cambrousses françaises : les prix sont très bas, pour acheter pas de problème, tu as des offres à la pelle, mais justement parce qu’il n’y a pas d’acheteurs, donc le jour où tu veux revendre, bon courage !