Dans une étude commandée par le ministère de l’Economie, COE-Rexecode compare la compétitivité de la France et de l’Allemagne et explique les principaux décalages, en faveur de l’Allemagne…
L’écart de compétitivité industrielle, entre la France et l’Allemagne, ne cesserait de se creuser depuis 2000. C’est le constat réalisé par COE-Rexecode, institut français d’études économiques, dans une étude sur la différence de compétitivité entre la France et l’Allemagne réalisée à la demande du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. A l’appui de cette assertion, l’étude cite notamment le commerce extérieur. « En 2000, les exportations françaises étaient proches de 55% des exportations allemandes. Elles n’en représentent plus aujourd’hui que 40%. » Les 35 heures, dont Nicolas Sarkozy a dit récemment, lors de ses vœux aux partenaires sociaux, qu’elles n’existaient plus, seraient la cause principale de cet affaissement compétitif estimé. localtis.info/cs/ContentServ … 0261091794
Coût du travail Allemagne/France : Ce que le MEDEF ne vous dit pas !
Après la fiscalité, c’est le coût du travail en Allemagne, que le MEDEF et l’UMP portent aux nues. Problème : Les affirmations sont approximatives et le dernier rapport produit sur le sujet est d’une totale partialité !
Je pense que la France devrait arreté de se comparer à l’Allemagne . Avant la crise de 2008 notre président n’a pas cessé de nous bassiner avec le modèle anglo saxon , comme quoi c’etait le meilleur modèle . Et maintenant on dit que c’est le modèle allemand le meilleur et qu’il faut faire comme l’Allemagne et patati et patata. Moi je pose la question à l’envers , et si c’etait le modèle français le meilleur ?
Comment l’Allemagne est devenue un ogre
Comment l’Allemagne a-t-elle mangé la France ? Le cabinet COE Rexecode vient d’apporter un début de réponse dans le rapport qu’il vient de remettre au ministre de l’Industrie. Depuis 2000, l’Allemagne a mené une politique extrêmement agressive pour se créer des avantages compétitifs monstrueux sur ses partenaires commerciaux. Sur les salaires, les Allemands, c’est indéniable, ont été mis à la diète. Les charges sociales des entreprises ont également baissé et, parallèlement, les consommateurs allemands ont été ponctionnés par une TVA sociale. Tant pis pour la demande intérieure, mais ce n’était pas bien grave puisque la demande mondiale et européenne restait forte.
Contrairement à ce que retient Laurence Parisot, ce n’est pas le seul levier actionné par l’Allemagne. Elle a aussi massivement réorienté ses achats de biens intermédiaires vers les pays de l’Est (PECO) et autres pays à faible coût de main-d’œuvre. Le tout au détriment de ses fournisseurs de… l’Europe des quinze. lest-eclair.fr/index.php/cms … ue_un_ogre
