Après la démission brutale d’Horst Kohler, Berlin se dote demain d’un nouveau président de la République fédérale. La spécialiste de l’Allemagne au Ceri estime que le pays fait montre d’un certain dynamisme politique, malgré une faiblesse actuelle de leadership.
Horst Köhler avait provoqué la surprise en quittant fin mai son poste de « Bundespräsident », après des propos controversés sur l’engagement militaire allemand à l’étranger. Christian Wullf, candidat de la majorité d’Angela Merkel, a en théorie partie gagnée face au candidat de l’opposition sociale-démocrate et écologiste (SPD et Verts), Joachim Gauck. Mais ce dernier, charismatique septuagénaire, et ancien dissident de la RDA, séduit jusqu’à certains adversaires politiques. Un nouvel échec du parti de la CDU, après le revers aux élections régionales partielles de mai dernier (CDU et libéraux y ont perdu la majorité en Rhénanie du Nord -Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne) serait redoutable pour le gouvernement Merkel
lesechos.fr/info/inter/02063 … r=RSS-2053
jean luc