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Il me semble en effet qu’on entend de plus en plus cette rengaine : « je suis Portugais, j’apprends l’allemand pour partir vivre en Allemagne » etc.
Il reste seulement a espérer qu’il ne s’agit pas seulement d’un effet de la crise actuelle mais d’un mouvement de fond qui pourrait contribué au rétablissement de la démographie allemande.
j’entends très peu cette rengaine en France (à part chez les frontaliers dialectophones, mais là ce n’est pas très nouveau).
je trouve cela très sain que les jeunes aillent voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
si ce n’est pas à 20 ans que l’on bouge pour aller voir ce qui se passe ailleurs.
les miens sont plutôt tentés vers les pays en voie de développement (pas toujours pour ma plus grande tranquilité d’ailleurs).
par contre gare au choc de la réalité par rapport au rêve (où que ce soit).
Oui et puis attention on n’y va plus la fleur au fusil par idéalisme.
Les ONG demandent des compétences très pointues : médecine de guerre, logisticiens, informaticiens, connaissance de plusieurs langues, etc…
La sélection est très stricte.
Je parlais de la désillusion possible pour des pays qui font rêver.
Les français qui arrivent à Londres pour gagner des salaires mirifiques mais qui oublient que le loyer est à la hauteur (et que ce qui est affiché c’est le loyer par semaine, pas par mois), les jeunes qui partent en Australie avec des kangourous plein les yeux et qui découvrent que la réalité du pays est bien différente, ceux qui partent en Allemagne en pensant qu’on les attend avec des propositions de travail, ne se rendant pas compte que ce qu’on va leur proposer c’est les boulots que les autochtones à niveau de diplôme égal ne veulent pas.
pour les ONG, non seulement la sélection est stricte, mais en plus il faut payer pour bosser !!!
Je pense que les assurances perso ne sont pas données. 