L’Allemagne veut réformer sa législation pour pallier le manque de donneurs d’organe, question relancée à l’automne par le don de rein d’un des ténors de la vie politique à son épouse.
Les deux principaux partis de droite et de gauche, l’Union démocrate-chrétienne (CDU) de la chancelière Angela Merkel et le Parti social-démocrate (SPD), principale force d’opposition, souhaitent que les Allemands prennent formellement position, pour ou contre un don de leurs organes.
« Les citoyens doivent être confrontés une fois dans leur vie à cette question », justifie Volker Kauder, président du groupe parlementaire CDU.
Le vœu exprimé serait enregistré dans la puce électronique des cartes d’identité ou des permis de conduire, et pourrait être modifié à tout moment.
Cette possibilité doit encore être étudiée à la chambre des députés avant qu’éventuellement une proposition de loi ne soit déposée.
Mais le débat actuel pourrait redonner espoir aux quelque 12.000 personnes en attente de greffe et contraints de patienter de cinq à six ans pour une greffe de reins, par exemple.
Et vous, etez vous pour ou contre Et pourquoi
Moi, je suis pour,et j´ai cette carte sur moi. pourquoi c´est simple, si ça peut aider quelqu’un pourquoi pas.
Ma femme est au courant,comme ça on évite le débat de conscience pour la famille .
Pour le don d’organes bien sûr. Mais peut-être pas pour forcer les gens à prendre position. Je peux comprendre que ce soit une question délicate pour certains.
Pour. J’ai une carte de donneur, et aussi une carte allemande (puisque je voyage beaucoup en Allemagne). En Italie, ma déclaration de volonté est enregistrée au Centre national de transplantation, où il faut faire enregistrer aussi le refus de don. Autant que mon corps serve encore à quelque chose au-delà de ma mort!
C´est pour celas que c´est bien d´en parler, moi je l´ai fait, ma femme pas ,pour nos enfants c´est pareil ,en parler c’est envisager le pire, elle bloque.
C´est vraiment une question délicate,un sujet très sensible(et a polémique ).
Pour ma part j’ai ma carte depuis les années lycée (ça commence à faire) et mon papa aussi… pas les autres membres de la famille…
je suis étonnée de constater que l’Allemagne a du retard sur nous à ce niveau-là (moi qui pensait que l’on copiait tout sur les allemands… )…
par contre, je suis un peu sceptique sur cette expression en début d’article :
L’article mélange un peu tout à mon avis… soit on parle de faire un don d’organe si l’on se retrouve en état de mort cérébrale (on prend mes organes, on me recoud, je meurs, et d’autres personnes vivent)… soit on parle de faire un Don d’une partie du foie, d’un rein, de la moelle… mais on reste vivant…
A mon avis c’est deux choses différentes… la première c’est un don pour sauver une vie en ayant conscience qu’on la sauve… encore plus si c’est pour donner un rein à un neveu ou une nièce, ou une partie du foie à sa mère…
La deuxième, c’est faire un don avant de mourir… et j’ai l’impression que celui-là pose plus problème que le premier… Les gens réfractaires (ou peu renseignés) pensent qu’on va les charcuter sur la table d’opération, et qu’ensuite on va les mettre dans un cercueil… les « tripes à l’air »… Ce n’est pas du tout cela, on nous « opère » comme si on tentait encore de nous sauver la vie, et on nous recoud aussi proprement que si on nous avait opéré… faut bien insister là-dessus…
Enfin, pour cette partie de l’article là :
Je suis atterrée de voir que le président de la fondation des Hospices allemands pensent que l’on doit être libre de NE PAS SE PRONONCER…
Comment peut-on NE PAS se prononcer sur ce sujet ??? on est pour le don d’organe… ou on est CONTRE… mais on ne peut pas ne pas savoir ! je ne comprends pas cette façon de voir les choses… je déteste les gens qui ont toujours le c.l entre deux chaises ! On est pour… on est contre mais on a forcément un avis !!! et qu’un Président de la fondation des Hospices ne prennent pas partie… ça m’assoit !! !! bon sang… qu’il défende son avis, même s’il est contre, mais qu’il ne revendique pas le droit de cocher « je ne sais pas »…
Monsieur Brysch… franchement… faut réfléchir avant de parler !
Bien sûr que si, on peut ne pas avoir d’avis sur la question, ou ne pas vouloir s’en faire un.
Ce n’est pas une décision évidente : il y a beaucoup de pour et de contre. Et ce n’est pas forcément un sujet auquel on a envie de réfléchir, surtout si on est jeune et en bonne santé.
Moi je suis pour, mais si jamais mon médecin me demandait demain de me prononcer officiellement (pour respecter la loi), je serai désagréablement surpris. J’aurais l’impression qu’il essaye de me dire que je n’en ai plus pour très longtemps et qu’il faut que je prenne une décision pour ne pas gâcher…
D’ailleurs, je n’ai pas de carte de donneur, parce que je n’y pense jamais…
C’est le rôle du corps médical d’attirer l’attention des gens sur ce sujet, mais pas de les forcer à s’exprimer. S’ils ne veulent pas en entendre parler, c’est leur choix, et il faut le respecter.
C´est un sujet très délicat, car on parle de l´après notre mort, je pense qu’il faut en parler à la famille,aux amis.
Souvent cette décision est prise dans l´urgence que ce soit oui ou non,à la douleur de la famille ,peuvent s´ajouter des tensions familiales dû au débat de conscience de chacun.D’autant plus que si le défunt n´a pas exprimer son souhait, on est placer devant un choix , si c´étais lui qu´est qu’il aurait dit oui ou non,la réponse est autant plus difficile quand on sait que la vie d´une autre personne en dépend,si c’est non ,on peut la condamnée.C´est quand même dur à porter seule, car dans ces moment là ,on est vraiment seul.
le problème Mislep… c’est que ce n’est pas quand on est confronté au problème que l’on trouve plus facilement la réponse…
On dit que l’on est pour
on dit que l’on est contre (et je respecte ce choix)
mais qu’on le dise à son entourage, afin que l’entourage ne se retrouve pas face à une question cruciale le jour même où il apprend l’accident de voiture, le coma, et la mort cérébrale… ça fait beaucoup en une seule journée…
un choix avant… c’est une charge en moins pour l’entourage…
et c’est un tort… c’est le tort des jeunes… ça n’arrive qu’aux autres… donc je n’y pense pas, je n’y réfléchis pas, et quand on se retrouve au pied du mur, on se rend compte que l’on est bien seul… et qu’une carte mentionnant OUI ou mentionnant NON aurait bien simplifier les choses…
et quand tu écris :
je suis d’accord avec la deuxième partie de ta phrase, pas avec la première ! Le corps médical n’a pas à aborder le sujet avec le patient… c’est déjà assez dur de devoir le faire avec la famille, quand le patient est en mort clinique… j’aurai plutôt tendance à penser que c’est les greffés qui devraient faire une « campagne de pub » et aussi les donneurs (vivants naturellement) dans le cas de don de rein ou de foie. L’enseignement et l’apprentissage par quelqu’un qui est « passé par là », ça vaut tous les discours des grands professionnels…
pour ceux qui sont en France, ou qui « captent » la télé française, la France2 programme une émission/documentaire sur les dons d’organe ce soir (mardi 8.02 20 h 30) , avec la vision « de la famille d’un donneur » et la vision « d’un malade receveur ».