Un petit clip que je trouve pas mal fait ; une petite série d’interviews très courtes qui résument relativement bien le problème de la « prétendue » difficulté de la langue allemande.
Tout y est dit!
L’allemand, c’est compliqué au début; une autre prononciation, d’autres structures de phrases, des sons compliqués quand tu ne les as jamais prononcés (comme dans Eichhörnchen )…
Mais quand tu connais les trucs, ce n’est que de la logique. Tu peux presque inventer des mots parce que l’allemand est une langue maniable
Bref, l’allemand ce n’est pas dur quand tu as appris les bases (bon, mis à part le genre des mots et, en conséquence, les déclinaisons… tousse Kissou, je sais qu’on se comprend!!! )
C’est quand même inquiétant qu’un prof éprouve le besoin de dire qu’apprendre l’allemand n’est pas traumatisant…
Depuis quand apprendre une langue, quelle qu’elle soit, pourrait être traumatisant ? Les gens sont quand même obtus s’il faut faire des vidéos de ce genre.
Il y a de l’ironie dans ce mot, Lena.
Par contre, l’argument selon lequel l’allemand serait idéal pour les dyslexiques, ça devrait faire un tabac par les temps qui courent…
Dans la même série :
A quoi ça sert , l’allemand ?
Je ne peux pas m’empêcher , toutefois , de constater qu’ici , seul l’approche économique de l’apprentissage de la langue allemande est pris en compte. La culture allemande ? Connais pas !
Il est vrai qu’une bonne partie de nos "expâââts " sont surtout intéressés par l’aspect économique.
Dommage ! Toute langue , quelle qu’elle soit , qu’il s’agisse de l’allemand , de l’anglais …etc , mérite bien mieux que ça.
C’est pas en apprenant par coeur « Das Lied der Glocke » que tu vas savoir acheter un pain chez le boulanger ou des légumes au marché. Tu sais comme moi que la culture ne nourrit pas son homme…
L’argument économique ne fonctionne pas. Les langues ont un succès à la mesure de la valeur statutaire symbolique qui leur est attribuée sur l’échelle des symboles de réussite sociale. L’anglais sort gagnant à ce jeu. L’allemand n’a aucune chance et ne doit sa survie aussi longtemps qu’au milieu bourgeois cultivé où l’allemand tenait la place de la langue des intellectuels - et c’est du passé. L’Alsace est un bel exemple : économiquement, c’est suicidaire de ne pas avoir un bon niveau d’allemand et pourtant tout le monde s’en fout royalement et l’espagnol s’est imposé comme le bronzage, la décapotable ou l’extasy à Ibiza.
Les linguistes accomplis sont ceux qui ont vécu un petit miracle : se découvrir une passion. C’est la culture, la musique, les gens, la nature ou parfois tout simplement un tout… et ce sont ceux-là qui parlent vraiment des langues étrangères, anglais compris. Le reste, c’est de la populace qui parade sur les Champs Elysées de leur narcissisme social, monstruosité masturbatoire de zombies en admiration devant leur pitoyable parade égotique à quémander une goutte de regard de reconnaissance par admiration convenue. Leurs illusions s’écrasent lamentablement sur le reflet de leur aliénation dans le miroir social des masses abêties qui rejouent le mauvais théâtre du prêt-à-rêver dont ils s’abreuvent en ayant la stupidité de se croire libres.
cet vidéo est faite pour des francophones qui veulent venir travailler en Allemagne . pourquoi cet vidéo ? on s’est apercu que beaucoup d’expats pensaient pouvoir vivre sans parler allemand ,à Berlin tu peut vivre sans parlé allemand ,sauf dans l’administration . moi je me bat contre ça . car la connaissance de la langue permet l’intégration dans le pays . moi non plus je suis pas trés cultiver ,mais ma culture me permet de m’intégrer dans la société allemande ,c’est le principale . je connais peu de gens qui viennent dans un pays pour sa culture ,on y vient simplement pour gagner sa crôute . Pour ma part je fréquente peu le milieu expat ,je suis trop occupér par la famille , les expositions ,visite de chateau . jean luc
Il n’y a pas d’expats en Europe, tout le monde est immigré. Mais en effet, je ne crois pas non plus à une vie en anglais dans des pays non-anglophones car leur vie dans leur nouveau pays n’est qu’une illusion. Ils y croient, mais c’est une illusion quand même.
L’expatriation est un concept colonial repris par les grandes entreprises de matières premières. L’état (colonisation) ou l’entreprise (mondialisation) envoie un employé ou un agent qui avait déjà un contrat dans son pays dans un autre pays pour une mission. Il n’y a pas de rupture professionnelle et sociale dans l’expatriation, le seul changement est de nature géographique.
L’immigration, c’est un concept général de mouvement de population. L’immigrant vit une rupture professionnelle et sociale en plus du changement géographique. Les immigrants travaillant dans leur nouveau pays ne le font que par un engagement spécifique au nouveau pays sans lien avec le pays d’origine. Il n’y a aucune continuité. C’est le cas de la totalité des travailleurs actuellement en mouvement suite à la mondialisation. Le fait d’offrir des conditions d’immigration particulières ne change rien au fait que c’est une immigration facilité mais immigration quand même.
Tout à fait d’accord avec ce que dit Elie concernant le côté « colonial " de l’expatriation.
Ce que je voulais juste souligner en parlant d’absence de référence à la " culture » , c’est simplement qu’une langue est issue d’un terreau historique , culturel ( musique , littérature et beaux-arts en général) et qu’en apprenant une langue uniquement pour son côté utilitaire (" gagner sa croûte" ) , comme dit lorrain , on passe à côté de l’essentiel ( sauf si l’essentiel , bien entendu , est le fric.)
Une langue vivante , c’est pour moi, une façon de voir le monde , c’est un ensemble complexe et pas un petit guide de conversation .
Je connais , pour ma part , des expats (Chine , Qatar) qui gagnent très bien « leur croûte » dans leurs quartiers ghetto avec personnel de maison gratos , fourni par la boite et qui , une fois rentrés en France n e manqueront pas de dire :" les" Chinois sont comme ci ," les" Qataris sont comme ça. Mais là , on s’éloigne de l’Allemagne.
j e vais pas m’étendre sur le coté "coloniale " car il y a beaucoup á redire sur le sujet . expat ça veut dire « en dehors de la patrie » c’est mon cas,émmigrés designe celuis qui part ,immigrés celuis qui arrive ,je suis les trois a la fois . pour ma part j e me reconnais pas dans votre vision sur les expats ,car la grande majorité des expats sont sous contrat local ,e t vivent comme les locaux . Ce que tu décrit Michelmaud est vrais, ceux lá n’apprendrons jamais un autre langue que l’anglais ,et ne connaitrons la culture du pays que comme des touristes .il y a aussi ceux qui ont des contrats locals ,mais qui au bout de plusieurs année parlent pas la langue ne connaissent que des autres expats ne fréq uente que des associations d’expats qui leurs font tout pour eux ,e t qui vont aussi pleurer sur les forums . Mais il y a aussi ceux qui sont comme moi qui ont apprit la langue pour survrivre ,ce qui ne les empêche pas pour autant de s’intêrésser á la culture du pays .
Toi michelmau tu as toujours vécus en France ,et tu vient seulement en Allemagne pour sa culture ,un expat vient pour y travailler donc l’essentiel est de pouvoir communiquer avec son voisin ,le boucher,l’administration ,cést le passage obliger pour tous les étrangers ,aprés ils pourrons apprendre la culture du pays .
Pour moi, un expatrié c’est avant tout une personne envoyée à l’Étranger par l’entreprise de son pays d’origine, pour au plus quelques années… Et on ne peut pas dire que ces personnes aient toujours l’envie ou le temps ou les deux d’apprendre la langue du pays …Comme effectivement je l’ai plus que constaté à Berlin, ah les FFA !!!
Autre ce cas, quand j’entends ce mot, je ne peux m’empêcher de penser à la France (ex)colonialiste.
De toute façon, on en revient toujours au même problème, la moindre des choses quand on décide de s’établir par soi-même dans un pays c’est de faire au moins l’effort (comme la majorité des émigrés non européens non francophones le fait en France d’ailleurs!!!) d’apprendre l’une de ses langues officielles…même s’il s’agit d’aller vivre en Pologne. Pour ne parler que des langues européennes majoritaires, il me semble que le polonais compte parmi les langues les plus difficiles à apprendre, non ?
===Edit après le message de Lorrain:
Bon , on pourrait gloser à l’infini sur le terme « expat ». Je me souviens d’un collègue originaire de Forbach , qui se considérait comme « expat » en Champagne. C’est dire !
« Expat » , selon moi , ça te classe déjà plus ou moins sur le plan social. « Immigré » , ça sent déjà plus l’originaire de contrées lointaines qui vient dans un pays plus riche par nécessité absolue , souvent , de survie. Donc , je me garderais bien de ranger les deux dans le même tiroir.
NB : mon pseudo est michelmau , pas michelmaud , lorin !
EDIT ; quand tu dis :
tu me rappelles une vieille instit qui disait à sa fille ; " fais d’abord ton boulot , passe tes examens , la culture , ça viendra après ."
Non , la culture ( faudrait d’ailleurs s’entendre ce que tu mets dans ce terme ) , ça ne vient pas après , ça vient en même temps , sinon , c’est rapé à tout jamais.
Je précise que , pour moi , la culture n’est pas au mental , ce que la gourmette en or avec prénom gravé est au physique…ça n’est pas un truc d’intellos et ça ne se porte pas en sautoir ; je connais , dans mon coin , des prolos très cultivés , des paysans qui jouent de la musique classique , des épiciers qui font du théâtre bref la vraie culture populaire et ces gens-là vivent cette culture , la plupart du temps , après une longue journée de boulot.
tu as raison ,car en France les mots immigrés ou émigrés ont une conotation négative ,désigne une population de 2 eme classe ,si je dit que je suis un émigrés ,socialement c’ est un suicide , je serais classé comme population á probléme ,en Allemand je ne perçoit pas cet conotation négative . si tu me dit en allemand « Ich bin Ein Einwanderer » oui c’ est vrais . Maintenant je ne partage pas du tout la perception qu’ont certains français sur les étrangers ,car en Allemagne je suis un étrangers .