L'allemand est une langue facile à apprendre et à enseigner

Gros dossier très intéressant sur l’apprentissage et l’enseignement de l’allemand et l’intégration par la langue :

Source : CIDAL

C’est uniquement une question d’image et de gain en prestige dans une société donnée. Si les Bouriates ont réussi à appredre le russe, y’a pas de raison linguistique que les Français n’arrive pas à apprendre l’allemand, mais les Bouriates ne doivent pas ce succès à la facilité de la langue russe. Quand aux anglophones, ils ne veulent pas, avec la couche de mauvaise foi que seules de rares exceptions ont laissé dans le tunnel.

Elie est très en colère, comme d’hab quand on parle d’apprentissage des langues. J’essaie de vous dire que facile ou difficile, les deux adjectifs sont IDIOTS.

Il n’y a aucun rapport entre une langue quelconque et un degré de difficulté d’apprentissage par une population non définie. C’est ARBITRAIRE d’un point de vue linguistique, et c’est une question de statut et de prestige d’un point de vue psychosocial.

Ca aussi, c’est joli mais c’est naïf, niveau BEPC de la réflection. Mes élèves de première me sortent ça en débat noté, ils se prennent un savon. (1)
Les universitaires et les expatriés ne sont pas là pour la vie quotidienne des allemands, mais pour la leur. La seule diversité culturelle qui n’existera jamais pour eux est d’un niveau touristique. Les expats sont là pour le fric et la carrirère, pour se faire mousser dans leur milieu professionel, pas pour les subtilités de la culture allemande. Ils savent très bien qu’ils passent à côté de presque tout et ils s’en foutent. jamais personne n’apprend la langue une fois sur place en plus du boulot (2). Ce n’est pas un argument recevable, c’est du blabla de discours pour retraités de l’OFAJ.

(1) Un savon, c’est une façon de parler, je leur montrerais simplement la mauvaise foi de ce genre de discours blablateux.
(2) Les expats qui n’abandonnent pas la langue le font pour des raisons sexuelles, enfin, relationnelles.

Attention Elie, le syndrome Alain Delon te guette!
:laughing:

C’était une signature au départ, j’ai rajouté la suite dans une série d’EDITS sans reformulé cette phrase :smiley:

Petite précision à l’intention de nos amis germanophones. :smiley:
L’acteur Alain Delon, quand il répond à une interview dans laquelle il parle de lui même, le fait souvent à la troisième personne du singulier: p.e, il ne dit pas: « Je pense que… » , mais « Alain Delon pense que… », un peu comme César dans le « De bello gallico / la guerre des Gaules »…d’où ma remarque affectueusement ironique à Elie.

:wink:

eli est en colére mais comme souvent,exellent dans l’anayse des choses :top:
encore une fois,d’accord avec toi
:wink:

Il n’y a aucun rapport entre une langue quelconque et un degré de difficulté d’apprentissage par une population non définie. C’est ARBITRAIRE d’un point de vue linguistique, et c’est une question de statut et de prestige d’un point de vue psychosocial.

Sur le fond elle a raison, mais la realitée est tout autre. Je suis tout á fait d´accord avec elie.La majoritée des expatrier sont lá pour se remplir les poches, pas pour le pays, ils sont comme des verrus sur un corp humain.
C´est á dire etrangers a celui ci.

jean luc :wink:

On n’est pas obligé de comparer les expats à des verrues. Ils sont par définition en marge de la société dans laquelle ils se font leur trou. Ce n’est pas grâve en soi. Il ne faut simplement pas faire comme si les expatriés avaient vocation à s’intégrer. Ils ne restent pas, et ceux qui peuvent rester, ce sont leurs enfants (ou leurs parents retraités dans certains pays). C’est plutôt là la question.

Ce qui me met hors de moi, c’est la réaction primitive de cette pseudo-chercheuse qui n’a pas gratté bien profond pour trouver son nonos à publier. Dire le contraire de ce que l’on a pas envie d’entendre, ce n’est pas suffisant pour un travail universitaire. Et surement pas pour la faire passer pour une intellectuelle qui travaille de façon scientifique. Le mot est dans le texte. Ridicule.

Elle est cependant en très bonne compagnie. Les publications en pédagogie et didactique sont plus ridicules les unes que les autres. On y trouve au mieux une moitié de concept monté en épingle. Au pire, on retrouve les banalité du café du commerce qui se contredisent tous les trois mois. Les articles sur l’éducation bilingue sont particulièrement symptomatiques de cette tendance. On trouve TOUT, vous pouvez tout justifier comme ça vous arrange, il y a des universitaires qui vous prouveront ce que vous voulez entendre. C’est le supermaché de la rhétorique du creux.

Tout est relatif! Je trouve que l’allemand est facile à apprendre mais en revanche j’ai de grosses difficultés en anglais alors que cette langue est soit-disant super facile… L’apprentissage est différent chez chacun!

Je suppose que la chercheuse kazhake en question doit être dans son pays quelque chose comme, ce qu’on appelle chez nous bien pompeusement, docteur en sciences de la pédagogie!!! Ces gens là me font bien marrer; j’en ai connu quelques uns dans ma vie professionnelle!
Je rejoindrai ce que dit Elie en ce sens que déclarer qu’une langue est facile à apprendre et à enseigner, n’a aucun sens.
A apprendre?..Pour qui? Tous les élèves n’ont pas le même profil ni les mêmes motivations. J’ai eu des élèves qui se foutaient totalement des langues, d’autres qui, par leur travail régulier et consciencieux parvenaient à atteindre un niveau tout à fait correct.
J’ai eu également, vers la fin de ma carrière professionnelle une fille que le conseil de classe a fait passer directement de 5ème en 3ème…eh oui! Ca ne m’est arrivé qu’une seule fois. Je l’avais en allemand LV2 et ma femme en anglais LV1. Cette fille qui ne venait pas d’un milieu spécialement impliqué dans les langues avait la faculté, après avoir pris connaissance d’une tournure, d’une structure grammaticale de la reproduire intelligemment…et en plus, cette demoiselle n’avait pas pour autant pris « la grosse tête » et aidait ses copains de classe qui l’aimaient beaucoup. Jamais je n’ai entendu un copain de sa classe la traiter « d’intellectuelle », insulte suprème dans le milieu des pré-ados et ados.
Pour ce qui concerne l’enseignement de toute langue, quelle qu’elle soit, la difficulté que notre chercheuse semble ignorer , est que le prof s’adresse à autant de profils différents que d’élèves et doit s’adapter à chacun…ce qui n’est pas évident.

Petite remarque méchante de ma part, mais j’assume; ce genre de chercheurs font souvent 10 ans de leur carrière dans des collèges et (ou) des lycées, face à des élèves (avec plus ou moins de bonheur), puis, les trente années suivantes viennent emmerder leurs collègues qui bossent sur le terrain et à leur apprendre comment il faut faire cours! :smiling_imp:

Après de longues années dans l’enseignement, je trouve que pour les gens qui aprennent une langue par la tête (et pas par l’oreille), une langue systématique (comme le francais et les autres langues dérivées du latin) est plus facile à apprendre qu’une langue pas très systématique (comme l’allemand et le vrai anglais).

je suis bien d’accord avec vous tous, la motivation est le plus important dans l’apprentissage de quelque chose… que ce soit une langue, un métier ou je ne sais quoi !
Mais pour en rester aux langues, je me souviens bien lorsque j’ai pris des cours de langage des signes pour mon propre plaisir (première « langue » que je découvrais pour moi… et pas pour un prof)… de la facilité avec laquelle j’arrivais à mémoriser les signes et les attitudes qui allaient avec… pas évident de faire un visage TRISTE devant 15 personnes avec le signe qui va avec… puis de faire un visage sévère… avec le signe qui va avec… sachant que c’est quasiment le même signe et que dans l’interprétation, c’est l’expression du visage qui change…
et bien… à mon grand étonnement j’y arrivais… parce que j’étais motivée !! et je regrette toujours de n’avoir pas pu finir les 10 niveaux (je me suis arrêtée au 5ème car les cours du soirs n’existaient plus… :frowning: )…

donc… S’il y a motivation… n’importe quel papou peut apprendre le français, l’allemand ou l’anglais… j’en suis convaincue

POur Lie-kaora : concernant l’apprentissage de l’Anglais, on dit que c’est facile car les mots de la phrase se mettent dans le même ordre qu’en Français, c’est donc, contrairement à l’allemand, une difficulté de moins… Une fois que l’on a touché la grammaire Anglaise… on déchante :wink: elle n’a aucune logique, contrairement à la grammaire allemande :wink: (j’omets volontairement mes copines les déclinaisons !! :laughing: ) …
Et puis. Je crois qu’un germaniste amoureux de l’allemand en général, s’ennuie à parler en Anglais :wink: :laughing:

Quand on s’interesse de plus pres a la langue anglaise, effectivement on se rend compte que c’est tres difficile, voire plus difficile que la grammaire allemande (faut le faire).
Les gens ont ce stereotype de la langue anglaise facile car l’anglais majoritairement parle par les etrangers (et surtout par les Francais) est cet anglais pour etrangers, l’anglais baragouine en somme. Mais lorsqu’on s’interesse a l’anglais veritable, l’Oxford English, la on en chie plus.
La langue anglaise possede enormement de nuances, ce que je n’ai appris qu’en licence d’anglais pendant mes cours de grammaire linguistique, c’est ainsi par exemple que j’ai appris la nuance assez sympa entre « I love you » et « I’m loving you » (oui il y a une nuance).
Cela dit, je suis une germanophile decomplexee et parler anglais m’amuse beaucoup plus que cela ne m’ennuie :stuck_out_tongue:

Concernant le topic, je suis d’accord avec vous, on ne peut pas vraiment juger une langue comme facile ou difficile a apprendre, la motivation fait presque tout le boulot: Si tant de Francais qui ont appris l’allemand ne savent pas le parler, c’est parce qu’ils etaient forces. Apprendre une langue par plaisir est la chose la plus efficace (j’en suis un exemple). Un autre exemple: Une de mes meilleures amies adore l’Italie, elle avait italien en LV3. Forcement, elle a eu 17 au bac. Pourtant en espagnol, sa LV2, elle avait beaucoup de lacunes, bien que les langues soient tres proches: Comme elle n’aimait pas foncierement la langue, elle n’assimilait pas, alors qu’elle assimilait tres bien l’italien, qui est pourtant tres proche de l’espagnol.
Tout generaliser et imposer ces generalites comme verite generale, c’est une tendance de plus en plus repandue et ca commence serieusement a souler…

il me semble que le public dont parle Anastassiya Semyonova dans cet article (du moins au début) n’est pas tant le public plus ou moins « captif » des élèves de l’enseignement secondaire à l’étranger que celui, d’une certaine manière tout aussi captif mais pouvant mettre un sens à la contrainte à laquelle ils sont soumis, des enfants issus de l’immigration. A savoir des enfants, qui, certes, n’ont pas DECIDE d’immigrer en Allemagne mais qui, face à un état de fait, se trouvent en position de devoir s’intégrer, ce qui donne davantage de sens à l’apprentissage de la langue étrangère.

Que, par ailleurs, elle préconise somme souhaitable que des populations d’adultes, qui ne sont pas contraints de s’intégrer, prennent la peine d’apprendre la langue du pays, est certes un voeu pieu mais assez réaliste : il n’y a pas d’intégration possible sans une maîtrise au moins approximative de la langue du pays hôte. Or, j’ai quand même plus d’un témoignage d’enfants ou de femmes de militaires qui regrettent à posteriori de s’être ennuyés prodigieusement en Allemagne parce que, faute de connaître l’allemand, ils ou elles sont restés quasiment confinés entre Français pendant 2 ans et ne connaissent rien de la région dans laquelle ils habitaient.

Ce que je trouve intéressant dans cet article, même s’il reste assez vague, c’est ce projet reposant sur l’idée que l’enseignement de l’allemand langue étrangère en Allemagne, doive davantage tenir compte des traditions d’apprentissage des langues étrangères dans le pays d’origine. Mais évidement; il faut voir quels sont les résultats concrets de ce travail.

Je ne peux que te confirmer qu’Elle n’est pas seule dans ce cas ( :laughing: )

L’allemand a cette facilité d’apprentissage dans la structure de la phrase, Adjectif/verbe en deuxième position et le reste du verbe à la fin, par exemple.
La prononciation surtout ! J’ai un léger handicap auditif et l’allemand est génial pour ca… Mon exemple préféré en Anglais, c’est le mot people… il m’a fallu 2 mois pour l’entendre et le lier à cet écriture :confused: