L'anglais "lingua franca" pour l'Union Européenne ?

Un article très, très ntéressant que j’étendrais d’ailleurs à toutes les langues.
En tant que traducteur on devrait uniquement traduire d’une langue étrangère vers la langue que l’on maîtrise bien (je ne parle plus de langue maternelle, car cette notion me semble totalement inadaptée ).

Mais bon économie budgétaire il semblerait que dans les organismes internationaux publiques ou non, l’importance semble être de nourrir les sacro-saints mémoires de traduction. Le rapport qualité/prix en mesure de temps de traduction pour une entreprise employant un salarié traducteur est devenu primordial!!!.

Peut-être est-ce aussi l’une des raisons pour laquelle beaucoup de personnes préfèrent exercer ce métier en indépendant??? Le temps devient extensible, comme le nombre de nuits blanches!!!

Dans mon domaine, on utilise les productions traduites en plusieurs langues de l’Union Européenne pour étudier des ensembles des corpus parallèles, car malgré les erreurs ils comptent malgré tout parmi les sources les plus sérieuses !!!
Après il y a les considérations très puristes et la moindre avancée demande tellement de temps que les textes de référence deviennent désuets avant que le chercheur n’ait le temps de publier le résultat de ses travaux.

De toute façon les fautes, les erreurs et les limitations d’interprétation se trouvent aussi lorsque l’on emploie sa propre langue … Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas encore plus grave !!! Et messieurs dames les traductologues, je vous salue !!!

Ceci dit, même si l’expérience de traductrice officiellement rémunérée et de ces aberrations, je l’ai et que j’ai assisté à des conférences sur les métiers de traduction à l’ONU ou l’U.E (infos nécessitant une mise à jour) je n’ai jamais vécu d’expérience de traductrice au sein de l’Union Européenne ou de l’Organisation des Nations Unies. Peut-être que parmi vous quelqu’un l’a vécu ???

Certes je ne pense pas que l’anglais soit un jour détrôné en tant que langue la plus parlée au sein de l’Union Européenne, cependant l’allemand devrait reprendre un peu plus de poids. Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission Européenne depuis le 1er novembre, donne un élan nouveau à l’allemand et au français. Comme tout Luxembourgeois qui se respecte, il maitrise les deux langues au niveau de la langue maternelle et il serait aussi bien francophile que germanophile.
En outre, Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais qui sera président du Conseil Européen le 1er décembre, ne parle ni l’anglais ni le français mais couramment l’allemand.