Il approche la fin d’année, c’est-à-dire, aussi la fin d’année d’anniversaire de Beethoven. Beaucoup d’artistes en Allemagne ont envisagé un autre déroulement de cette année, mais la pandémie a détruit les planifications.
Le 16 décembre 2020 on a lu un article de Moritz Rinke dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung. J’ai essayé de le traduire en français pour vous:
Moritz Rinke
La vengeance de Beethoven
Quoi voulait Ludwig van Beethoven penser, s‘il pourrait voir comment nous faisons aujourd‘hui avec sa musique? Probablement il aurait pensé à quelque chose de très mauvais pour cette année d‘anniversaire! Presque une couronne de fantaisie.
J‘imagine toujours que Beethoven tombe avec une pierre céleste puissante dans notre époque, au milieu de l‘année Beethoven.
J‘imagine toujours que Beethoven arrive à la premier jour sur un banquet de la Deutsche Telekom, seulement un peu avant l‘explosion de la pandémie Corona. Il voit les gens, à sa déception presque seulement des hommes, qui se serrent les mains constamment (comme si c‘était bientôt fini), et qui discutent de la dixième symphonie de Beethoven parmi des sujets comme des nouveaux produits de high-speed, full HD, et l‘aménagement du réseau à haut débit, le plus nouveau projet de la société Deutsche Telekom. Les hommes parlent même de Telekom et de Beethoven simultanément. N‘importe quand Beethoven frappe sur les épaules d‘un homme de la société Telekom et demande à lui: „Pardon, monsieur, la dixième symphonie de Beethoven est encore inachevée! Il y a seulement un carnet rouge avec des esquisses, avec des fragments!“
L‘homme de la société Telekom avale son canapé et répond: „Petite erreur! Nous, la société de Deutsche Telekom, avons nourri KI (intelligence artificielle) avec Beethoven, probablement à la fin l‘intelligence artificielle sortira quelque chose de meilleur que le vieux Beethoven! Peux-je demander à vous de quelle filiale vous venez, monsieur?“ Il tend sa main à lui.
„KI?“ demande Beethoven embrouillément. Il ne touche pas la main que l‘homme tend encore. „Parlez-vous de KI? De la Kirche (église)? Êtes-vous foncièrement bienveillant?“
„L‘église?“ L‘Homme de la société Telekom demande des précisions et s‘amuse. „Vous êtes vraiment drôle! Non, non! L‘intelligence artificielle, KI, vous ne la connaissez pas? … Hein, c‘est un genre d‘un automate qu‘on a nourri avec tout de Beethoven, ta-ta-ta-taaa, bien, également „Freude schöner Götterfunken“, - d‘ailleurs c‘est ma sonnerie personnelle pour cette année – eh bien, aussi tout le reste de Beethoven.“ Puis il pousse un canapé de saumon dans sa bouche. „À la fin l‘automate crache la dixième symphonie, seulement la technique, la technique!“ l‘homme ajoute encore pendant que un morceau du saumon vole contre le front de Beethoven.
Beethoven enlève le saumon de son front large et regarde le petit morceau longtemps. „C‘est-à-dire: On a bourré ma vie et mon oeuvre dans un automate!“ pense-t-il. „Et plus tard cet automate doit cracher ma symphonie inachevée? Est-ce que l‘automate sait ce que je ressentais quand j‘ai esquissé la dixième symphonie dans mon esprit? Est-ce qu‘on a guidé également mes humeurs dans cet automate? Mes douleurs? Ma rage? Ma surdité? Quelles sont ma rage et mes douleurs contre un tel automate? Qu‘est-ce qu‘une machine sait de la création? De la bienveillance du Dieu? Des démons? De mourir pour la musique pour laquelle je vivais? Et que se passera-t-il quand l‘année de mon anniversaire sera finie? Qui est-ce que vous mettez dans votre intelligeance artificielle? Qui est le suivant? Peut-être Mozart? Nouvelles cantates de Jean Sébastien Bach? Nouveaux chants de Franz Schubert? Et puis Richard Wagner! Pendant des heures Wagner, un Wagner artificiel! Vous êtes des barbares! Je préférais Napoléon …!“
„Venez-vous à la première mondiale de la dixième symphonie?“ demandait l‘homme, maintenant avec une tranche tartine dans sa main.
„Quand est-ce que cela est prévu?“ Beethoven demande doucement.
„Un instant, s‘il vous plaît!“ répond l‘homme, „Je veux vite contrôler cela dans mon planificateur en ligne! Ce passera en tout cas encore dans l‘année d‘anniversaire de Beethoven!“
„Ce n‘est pas nécessaire! Je vais l‘empêcher!“ Beethoven dit doucement, il réfléchit quelque chose tout mauvaise que surviendra sur l‘humanité et détruira l‘année d‘anniversaire de Beethoven, chaque ta-ta-ta-taaa et avant tout la dixième symphonie de l‘intelligeance artificielle.
Moritz Rinke est un dramaturge. Il a arrangé le livret de l‘opéra „Leonore“ de Beethoven. Il travaille à la pièce de théâtre musicale „L‘homme qui s‘appelait Beethoven“ pour l‘opéra de Neukölln à Berlin. La première représentation est encore attendu.
Source: Frankfurter Allgemeine Zeitung, 16 décembre 2020
J’espère que je n’ai pas écrit trop beaucoup d’erreurs!
Je vous souhaite Joyeux Noël et Bonne Nouvelle Année!
Grand-Père