Hier je suis allé voir Le chat du rabbin au cinéma tiré de la bande dessiné du même nom écrite et dessinée par Joann Sfar.
Il s’agit d’un dessin animé sous la forme d’un conte philosophique très agréable à regarde. Les répliques du chat sont vraiment très bonnes.
L’histoire ce passe dans l’Algérie des années 20 . Ce chat a pour maîtresse est la très belle fille du rabbin qui se met en tête de retrouver la tribu perdue d’Israël (les Juifs éthiopiens) ce qui l’amène a vivre de nombreuses aventures (parfois pas très drôles) au cœur de l’Afrique en compagnie de son ami qui est imam.
Le chat lui-même ne rêve que d’une chose : Faire sa Bar Mitzvah.
Ce qui se relève toutefois impossible pour deux raisons : D’abord le chat n’est pas circoncis et surtout…le chat est un chat et un chat ne peut pas être Juif.
Je vous invite donc à le voir absolument en compagnie de votre chat et de vos enfants (mais pas en 3D cela ne sert à rien).
Hélas nous pouvons penser qu’il ne restera pas longtemps à l’affiche car dans la petite salle où j’étais il n’y avait guère qu’une dizaine de personnes.
A moins que les enfants s’y rendent en masse les mercredis et fin de semaine.
[i]Au début du XXe siècle, le chat d’un rabbin d’Alger raconte sa vie et ses dialogues avec son maître.
En effet, ce chat parle depuis qu’il a dévoré le perroquet de la maison mais il ne dit que des mensonges ou des vérités blessantes. Craignant la mauvaise influence que son chat parlant pourrait exercer sur sa fille Zlabya, le rabbin les sépare et décide de lui enseigner la Torah, le Talmud, la Michna, la Guemara pour le remettre sur le droit chemin. La motivation principale de l’animal à devenir « un bon juif qui ne ment pas » est que son maître l’autorise de nouveau à passer du temps avec Zlabya. Durant son apprentissage, le chat ne manque pas de contredire son rabbin, et le rabbin de son rabbin, tout en observant avec perspicacité les autres disciples du rabbin.[/i]