Le chômage en Allemagne au plus bas depuis 1992

BERLIN (Reuters) - Le nombre brut de chômeurs en Allemagne est tombé en octobre à son plus bas niveau depuis 1992, a annoncé mercredi la ministre du Travail Ursula von der Leyen.

Le nombre de chômeurs est repassé sous la barre des trois millions, à 2,945 millions en octobre contre 3,031 millions en septembre, a-t-elle annoncé à la veille de la publication des chiffres officiels.

Il s’agit du niveau le plus bas depuis octobre 1992, quand 2,928 millions de personnes étaient inscrites à la recherche d’un emploi, selon les statistiques officielles.

L’Office fédéral du Travail doit publier les chiffres jeudi à 8h00 GMT.

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jean luc :wink:

Ne sont pas pris en compte, naturellement, les personnes exerçant des emplois d’intérêt général (ABM), en recyclage, ou qui perçoivent des subsides pour compléter le minimum vital, soit environ 1 million de personnes! Les statistiques, c’est très élastique! :mrgreen:

mais si on part du principe que tous les gouvernements font pareil avec leurs chiffres, c’est tout de même positif.
ma question est plutôt, est-ce que la démographie en berne de l’Allemagne depuis l’après-guerre (ceux qui partent à la retraite maintenant) aide à ces bons chiffres ?
statistiquement à partir de 2011 le chômage devait être un mauvais souvenir, le problème devenant uniquement celui du financement des retraites.
maintenant la mondialisation de l’emploi (pas de la protection sociale :unamused: ) a dilué les impacts des démographies nationales.

Hier, l’ex-chancelier Schröder n’a pas manqué de se rappeler au bon souvenir d’Angela Merkel : « Mon Agenda de réformes est en grande partie responsable de la croissance », a-t-il déclaré au quotidien Bild Zeitung. Et les experts lui donnent en partie raison. L’Agenda 2010 (lancé en 2003), a en effet contribué à flexibiliser le très rigide marché de l’emploi allemand. La libéralisation des règles du travail temporaire et de la fiscalité des petits emplois ont ainsi favorisé les embauches puisque, au grand dam des syndicats, la moitié des emplois créés depuis lle début de 2010 sont des emplois précaires ou à durée déterminée.
La flexibilisation du temps travail a joué un rôle d’amortisseur

Mais ce n’est pas la seule explication du très faible recul de l’emploi pendant la crise. La flexibilisation du temps de travail, négociée par les partenaires sociaux a joué un véritable rôle d’amortisseur, limitant de nombreux licenciements. Aujourd’hui, près de 50% des salariés allemands bénéficient de comptes épargne temps qui permettent d’économiser des heures en cas de pleine activité et de les utiliser quand les commandes viennent à manquer.

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jean luc :wink: