Le climat sur la voie d'un réchauffement de 3,5 °C

[i] Le monde est sur une « trajectoire à haut réchauffement, à haut coûts, et à haut risque », à hauteur de + 3,5 °C par rapport à l’époque pré-industrielle, affirme une étude présentée mardi 6 décembre à Durban (Afrique du Sud), en marge de la conférence de l’ONU sur le climat.

Ce chiffre, établi par deux sociétés de conseil spécialisées sur le carbone, Climate Analytics and Ecofys, prend en compte les promesses actuelles de réduction de gaz à effet de serre des Etats, largement insuffisantes car l’objectif adopté par la communauté internationale en 2010 est de 2 °C maximum.

Au rythme où augmentent les émissions de ces gaz, les gouvernements n’ont guère que quatre ans pour inverser la tendance et éviter ensuite des dépenses massives pour atteindre l’objectif de 2 °C, selon ce rapport.

JUSQU’À 2020 AVANT UNE TRANSITION TRÈS COÛTEUSE

L’objectif de contenir le réchauffement à 2 °C par rapport à l’époque pré-industrielle a été lancé à Copenhague fin 2009 et a officiellement été entériné par la communauté internationale l’an passé à Cancun, au Mexique. Il constitue le niveau de réchauffement qui permettrait de limiter des conséquences trop sévères du changement climatique.[/i]

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La catastrophe, la vraie arrive. Encore un peut de patience. :vamp:

Un site avec des mesures en temps réel.Ca nous remet un peu les pieds sur terre !

Les chiffres sont tellement énormes qu’on a du mal à se faire une idée. :unamused:

[i] Climat: la France et l’Allemagne redoutent un échec par manque de temps

La France et l’Allemagne ont estimé samedi matin que la conférence climat de Durban, qui jouait les prolongations samedi, risquait d’aboutir à un échec en raison d’une mauvaise gestion du temps et du départ annoncé de nombreux délégués.

« Nous sommes dans la situation la pire qui est celle d’un risque d’échec à cause d’un problème de gestion du temps », a déclaré Mme Kosciusko-Morizet au cours d’une rencontre avec la presse. « On risque l’échec par défaut de négociations, de confrontations ».

« Nous sommes désormais, pour des questions de temps, dans une situation extrêmement critique », a estimé de son côté le ministre allemand de l’Environnement, Norbert Röttgen.

« Le message qui nous revient est qu’on pourrait ne pas avoir de séance plénière avant 16H00. Mais à cette heure-ci, les délégués des pays en voie de développement seront partis. Ce n’est pas réaliste ! », a expliqué la ministre française.

« Il y a des problèmes d’agenda pour les uns, de réservations d’avion pour les autres et il y a des problèmes financiers pour les pays en développement qui n’ont pas les moyens en général de changer leurs billets », a-t-elle expliqué.[/i]

[i]« On a l’impression que la présidence sud-africaine (de la conférence) a une conception du temps qui n’est pas ordinaire dans ce genre de négociations », a-t-elle ajouté.

La conférence climat de Durban sous l’égide de l’ONU a débuté le 28 novembre et devait en principe s’achever vendredi soir, mais les ministres et délégués des plus de 190 pays représentés ne sont pas tombés d’accord sur un texte esquissant les contours d’un futur traité pour lutter contre le réchauffement.
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liberation.fr/terre/01012376 … e-de-temps