Le "délicat" travail des interprètes

Ah oui, pas mal du tout ! Une ou deux imprécisions, mais dans le feu de l’action… Je ne suis pas sûre que les pros en soient exempts non plus :wink:

@Sonka

En somme.un sentiment de honte face aux performances que l’on avait autrefois et que l’on n’a plus, accentué par le peur du jugement des autres, (même si c’est justement ce jugement qui est risible tellement infondé!!!), et "cet être’ et « avoir été » est inévitable pour chaque métier, pour chaque instant de notre vie…

Pour le cas de l’ex- prof de français de ton époux, elle a tout simplement remplacé une compétence par une autre, l’ancienne ne lui étant plus utile…Mais cela ne l’empêcherait de réactiver ses anciennes connaissances, si le besoin s’en faisait sentir… Personnellement je ne pense pas que je serais capable de faire une traduction aéronautique en anglais et encore moins de faire le moindre programme en traitement automatique des langues, mon intérêt est ailleurs, tout simplement.

De plus cette peur du jugement des autres ralentie chez beaucoup l’apprentissage d’une langue étrangère, d’autant plus si cette langue est éloignée de la nôtre… C’est dommage…

Intéressant, sait-on si ce n’était qu’ un lapsus révélateur ou si l’interprète l’a fait exprès connaissant parfaitement cette subtilité :question:

Il me semble que dans le domaine des langues , on désapprend beaucoup plus vite que l’on apprend , par manque de pratique, une évidence non ?

Une langue, qu’elle soit maternelle ou étrangère, c’est comme un muscle, hein… Si on ne l’entraîne pas, si on ne s’en sert pas, c’est l’atrophie garantie ! Et pour l’écriture, c’est la même chose… L’orthographe souvent acquise à grand peine finit par se perdre.

« plus vite », je ne sais pas : on désapprend, c’est certain, y compris des choses simples (je vérifie très souvent le genre des noms en allemand, car j’ai peu d’occasions de les utiliser activement, ce qui me fait les oublier, y compris des simples que j’ai appris il y a longtemps). Et en même temps il y a des bases qui, si on les apprises pendant notre jeunesse, ne s’oublient pas vraiment : comme le vélo, la natation, etc., ça revient dès qu’on a l’occasion de pratiquer.

Si l’on a l’occasion de pratiquer, tout est là !