Une vidéo qui a fait le tour du monde. Hans Rudolf Merz, ministre suissse des finances pris d’un fou-rire devant le Bundesrat.
On voit Hans Rudolf Merz lire un discours préparé par les techniciens et juristes de son cabinet : il pouffe, puis rit franchement, se reprend, et hilare, prend à témoin les parlementaires suisses pliés de rire. Le discours porte sur la réglementation des « délices de bouche » et autres charcutailles importées ou exportées. Mais le jargon technique évoquant les saucissons, saucisses, jésus de Morteau, chorizos, rosettes (sans aucune allusion déplacée), wurste und zervelawurste et delikatessen genre andouilles, est truffé de rhétorique technocratique.
Video authentique avec sous titrage en français :
En fait, il a expliqué que le charabia administratif dans lequel sa note était formulée l’a fait rire et ensuite, il a tout donné. Cet homme très cultivé et habile avec les mots s’est trouvé pris au piège de son amour des mots et de son esprit agile.
Meuh non, je ne suis pas amoureux, c’est juste un chic type qui quitte le conseil fédéral en laissant ce souvenir amusant et amusé à tout le pays.
Tout à fait d’accord sur ce point. Il n’était pas dans mes intentions de me moquer d’un type plutôt sympa. D’ailleurs, l’auditoire ne s’y trompe pas non plus. On sent bien qu’il rit avec lui et non de lui.
on est bien d’accord ! on rit avec lui et pas de lui…
franchement… rien que le début est hilarant… il doit citer le paragraphe 6 A section K .N ou un truc comme ça…on se demande bien pourquoi il doit citer ce genre de truc…
et son « bégaiement fou rire » sur Büün… derfleisch"… c’est le clou du « spectacle »…
on a envie de lui tendre un mouchoir quand on le voit… Pleurer de rire.