La catastrophe de Fukushima vient d’être officiellement classée par le gouvernement japonais au niveau 7 soit l’équivalent de Tchernobyl même si le niveau de rejet radioactif est encore largement inférieur mais les répliques se rapprochent de la centrale ce qui pourrait provoquer de nouvelles fuites.
Fukushima : la nouvelle destination touristique à la mode pour les touristes en mal de sensations fortes…mais il faut de dépècher : la radioactivité risque de baisser dans les prochains siècles.
En France, l’accident de Fukushima porte un coup dur aux restaurateurs japonais.
Alors que les premières contaminations radioactives de poissons ont été détectées au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, les restaurateurs qui se targuaient de l’authenticité nippone de leur cuisine comme d’un gage de qualité, préfèrent désormais montrer patte blanche. « Avec la télé, qui n’arrête pas de parler du danger nucléaire, les gens ont peur, et la clientèle a baissé de 30 % », maugrée le patron des lieux, Hitoshi Sakakibara.
lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html
Que les restaurateurs Japonais se rassurent : le problème est réglé puisqu’il ne fait plus la une des journaux.
[i]Fukushima : « Il faudra des mois avant de rétablir la situation »
Depuis le 11 mars, le Japon est embourbé dans une crise nucléaire sans précédent. L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) estime aujourd’hui que le « pire est passé » mais qu’il faudra encore « des semaines, voire des mois » avant que la situation soit stabilisée à la centrale. Entretien avec Thierry Charles, responsable des questions de sûreté à l’IRSN.[/i]
lemonde.fr/japon/article/201 … 92975.html
S’ils y arrivent à la stabiliser cette situation…sans tout faire sauter. Ce qui est loin d’être gagné.
Cette photo prise aujourd’hui est impressionnante et inquiétante.
Lien: Frankfurter Allgemeine Zeitung
De toute façon, les produits qu’ils utilisent actuellement, achetés il ya plusieurs mois, ne sont pas contaminés. Et quand y’en aura plus et qu’il faudra importer du contaminé, d’ici là tout le monde aura oublié, donc le problème est effectivement réglé !
moi , pas de problème je mange pas japonais
jean luc
Je pense toutefois que les restaurants japonais ont des sushis à se faire.
Mais il faut aussi faire attention aux sudokus et éviter les Toyotas!
A Fukushima, Tepco craint la fusion dans deux autres réacteurs.!
Il s’agit du rapport de l’Institut de Radioprotection et de Sécurité Nucléaire (IRSN) en format PDF intitulé :
Évaluation au 66eme jour des doses externes projetées pour les populations vivant dans la zone de retombée Nord-Ouest de l’accident nucléaire de Fukushima.
[i]
L’action Tepco, l’opérateur de Fukushima, plonge.
L’action de la compagnie d’électricité Tokyo Electric Power, gestionnaire de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima , a plongé lundi 6 juin de près de 24 % à la mi-séance de la Bourse de Tokyo, minée par des informations de presse faisant état de nouvelles pertes massives.
A la pause de 11 heures, heure locale, le titre de Tepco valait 218 yens (– 23,77 %). En cours de séance, il est tombé à son plancher autorisé pour la journée (206 yens, – 28 %), avant de se reprendre légèrement.
Les investisseurs vendaient massivement le titre sur la foi d’un article de l’agence de presse Kyodo, dimanche, affirmant que l’entreprise pourrait enregistrer une perte nette de 570 milliards de yens lors de l’année budgétaire d’avril 2011 à mars 2012 (4,9 milliards d’euros au cours actuel), sans compter les indemnisations dues aux victimes de l’accident nucléaire.[/i]
lemonde.fr/asie-pacifique/ar … _3216.html
Bien fait pour leur gueule.
[i] Une très forte contamination radioactive du milieu marin s’est produite après l’accident dans la centrale japonaise de Fukushima, avec des rejets de césium 137 estimés à 27 millions de milliards de becquerels, a indiqué jeudi 27 octobre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
« Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé », relève l’IRSN. « Ce résultat est environ deux fois plus élevé que celui estimé par l’IRSN en juillet et vingt fois plus important que l’estimation faite par l’opérateur japonais Tepco, publiée en juin », précise l’institut français dans une note d’information.
Il estime que sur la quantité totale de césium 137 rejeté directement en mer du 21 mars jusqu’à mi-juillet, de 27 millions de milliards de becquerels, l’essentiel (82 %) a été rejeté avant le 8 avril.[/i]
lemonde.fr/planete/article/2 … _3244.html
J’ai toujours pensé que toute cette m… allait finir dans les océans.
Mais Tepco s’en fou. Ça ne concerne que les générations futures.
[i] Fukushima: 40 ans de travaux pour démanteler la centrale.
Le gouvernement japonais a décrété, vendredi, l’état d’arrêt à froid des réacteurs accidentés de la centrale nucléaire. Une étape qui marque la stabilisation du site et ouvre la période de préparation du démantèlement.
Le démantèlement de la centrale accidentée de Fukushima s’étalera sur une durée de 40 ans, compte tenu de l’état désastreux du site et des techniques nouvelles nécessaires, a prévenu mercredi le gouvernement japonais en présentant un échéancier de travaux.
«Le travail se fera en plusieurs étapes», a expliqué Goshi Hosono, ministre de l’Environnement chargé de l’accident.
Le retrait du combustible usé des piscines de désactivation devrait débuter dans deux ans (pour le réacteur 4) et durer plusieurs années pour être totalement achevé. Durant ce délai seront également renforcés les systèmes de refroidissement pour les réacteurs et piscines ainsi que les diverses installations.
L’extraction du combustible fondu dans les réacteurs 1 à 3 sera mise en oeuvre dans dix ans, et durera plus de deux décennies. Le traitement des eaux contaminées accumulées sur le site et stockées dans des réservoirs devra aussi être terminé dans ce laps de temps.
Pour toutes les tâches, des techniques nouvelles seront nécessaires, selon le ministre de l’Environnement, la situation à Fukushima étant inédite, avec des bâtiments détruits, un niveau de radioactivité élevé et du combustible tombé en tout ou partie sur le plancher de béton de l’enceinte de confinement dans trois réacteurs sur les six du complexe. «La récupération des débris du combustible va être extrêmement difficile. Cela va exiger des moyens techniques particuliers et, sans robots, une telle opération sera impossible», a pour sa part commenté un directeur-adjoint de Tepco. «Nous allons travailler avec des entreprises japonaises et étrangères», prévoit un autre responsable de Tepco. «Il est en effet souhaitable que se nouent des coopérations internationales, les Etats-Unis, la France et d’autres pays étant prêts à aider les Japonais dans cette opération délicate», a indiqué à l’AFP un expert français du secteur.
Un groupe spécial de recherche et développement doit se pencher rapidement sur les besoins nécessaires.[/i]
liberation.fr/terre/01012378 … a-centrale
Ce que l’article oublie de préciser c’est qu’en cas de nouveau tsunami ou de nouvelle catastrophe nucléaire ils en prennent pour 80 ans.
L’avantage : enfin du travail qui ne pourra pas être délocalisé en Chine.
[i] Fukushima : le gouvernement japonais a envisagé la fin de Tokyo.
Une commission enquêtant sur la réaction des autorités à la suite de la catastrophe nucléaire de mars 2011 révèle que celles-ci ont craint l’explosion des réacteurs et l’évacuation de la capitale japonaise.
Le gouvernement japonais a travaillé un temps sur un scénario prévoyant la fin de Tokyo, à la suite d’une série d’explosions nucléaires consécutive à l’accident de la centrale de Fukushima, a révélé mardi une commission indépendante enquêtant sur la réaction des autorités.
Le porte-parole du gouvernement au moment de l’accident consécutif au tsunami du 11 mars 2011, Yukio Edano, a déclaré aux enquêteurs : «J’ai pensé à un scénario diabolique» où les réacteurs nucléaires auraient explosé les uns après les autres. «Si ça arrive, Tokyo est fini», a expliqué avoir pensé le responsable à l’époque.
Des plans avaient été dressés au cas où une immense évacuation de la capitale aurait été nécessaire, à la mi-mars, au moment où la maîtrise de la crise nucléaire en cours était encore très incertaine.
La préfecture de Tokyo compte 13 millions d’habitants. En y ajoutant la population des trois préfectures voisines constitutives du «grand Tokyo», la mégapole compte 35 millions d’habitants, formant la plus importante agglomération urbaine du monde. Ces informations avaient déjà été révélées il y a quelques mois par le Premier ministre de l’époque, Naoto Kan, démissionnaire depuis.[/i]
entre les visions exagérément alarmistes (fin du monde) et les points de vue totalement angéliques (les nuages radioactifs s’arrêtent aux frontières), je me demande quand les journalistes cesseront de donner dans la caricature : la vérité est toujours quelque part entre les 2, mais c’est à nous de placer le curseur avec les informations que l’on a (et que bien souvent on n’a pas…).
Personnellement ,en matière de nucléaire, je ferais davantage confiance à Hubert Reeves qu’à des gens comme Henri Proglio.
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=revue&page=article&id=109&num=28
il y a aussi ce qu’on est réelement prêt à faire.
c’est très facile de dire « on arête le nucléaire » quand on voit qu’au plus froid de l’hiver on a du acheter de l’électricité ailleurs.
les gestes de sagesse élémentaire (économiser l’énergie domestique) ne suffisent malheureusement pas et personne n’a vraiment envie de revenir un siècle en arrière.
de temps en temps on nous sort un truc soi-disant écolo-miraculeux, comme les éoliennes. les écolos eux-mêmes commencent à être contre à cause de l’influence néfaste de ces bebêtes sur le paysage, sur leur pollution sonore et surtout sur les oiseaux.
je suis pour l’écolo-réalisme. pas de grandes paroles, mais des changements concrets et chiffrés.
Excellent article Michelmau.
J’ai été étonné de lire que :
la quantité d’énergie actuellement consommée est l’équivalent de 10 000 réacteurs nucléaires.
Il y a deux jours j’ai été obligé de changer une ampoule qui devait soit disant durer
3 000 heures et qui n’a même pas durer 200 heures.
Les fabricants devraient aussi faire un effort. Mais nous nous trouvons face à l’absolescence qu’il ont eux-mêmes programmée.