Le 28 avril 1986, vers 13 heures, les Suédois informent directement le Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI), dépendant du ministère de la Santé (mais aussi Centre de référence européen pour la mesure des faibles radioactivités), de la contamination de leur atmosphère qu’ils imputent à un accident nucléaire soviétique. Dans la soirée, le Kremlin reconnait la survenue d’un accident dans un réacteur de type RBMK de la centrale de Tchernobyl, sans en préciser la date, l’importance ni les causes. Le soir même, le Pr Pellerin, directeur du SCPRI, fait équiper des avions d’Air France, se dirigeant vers le nord et l’est de l’Europe, de filtres permettant, à leur retour, d’analyser et faire connaître la composition de cette contamination. Invité du 13 heures d’Antenne 2, le lendemain 29 avril, Pierre Pellerin fait état de ses contacts avec les experts suédois, dénonce à l’avance le catastrophisme des médias et tient des propos rassurants : « même pour les Scandinaves, la santé n’est pas menacée ». Le soir même, son adjoint, le Pr. Chanteur, répond à une question du présentateur : « on pourra certainement détecter dans quelques jours le passage des particules mais, du point de vue de la santé publique, il n’y a aucun risque ». [1] En France (comme en Suisse), les prévisions météorologiques sont favorables, et l’on pense que l’anticyclone des Açores devrait bloquer l’arrivée éventuelle du panache radioactif, ce qu’annonce par exemple Brigitte Simonetta sur Antenne 2 au JT de 20 h, le 29 au soir.
[i]20h17. Un nouveau violent séisme de magnitude 6,6 est survenu vers quatre heures du matin (heure locale) dans la préfecture de Niigata, au nord-ouest du Japon, sur la façade opposée à la côte Pacifique dévastée par un puissant tremblement de terre et un tsunami.
20 heures. 760.000 foyers sont privés d’électricité dans la préfecture d’Iwate.
19h32. Une petite fuite nucléaire pourrait se produire dans une centrale de la préfecture de Fukushima , selon le ministre de l’Industrie, cité par les agences de presse japonaises. Les autorités s’apprêteraient à relâcher de la vapeur radioactive afin de faire retomber la pression qui s’est élevée dans un réacteur de la centrale de Fukushima.[/i]
Oui, je soulignais simplement que la fable du nuage qui s’arrête aux frontières dont on s’est par la suite beaucoup moquée n’était pas dénuée de fondement.
Et moi je soulignais juste que « partiellement vrai » signifie aussi « partiellement faux ». C’est mathématique.
De même que « pas dénué de fondement » signifie, toute litote mise à part, « un peu fondé tout de même sacrebleu ». C’est du français.
Et je ne fais que relever des faits et les analyser. C’est du bon sens
Tu viens d’avouer que c’est partiellement faux. Or, la partitivité et la radioactivité étant par définition contradictoire, tu as soit tort de dire que c’est partiellement vrai, soit tort d’avouer que c’est partiellement faux. Dans les deux cas, tu as tort. Il est donc prouvé que le nuage radioactif a également atteint la France. CQFD.
Non mais ça fait 25 ans qu’on se moque de l’idée du nuage qui s’arrête aux frontières comme si c’était la chose la plus stupide du monde et moi je réponds que non seulement ce pauvre Pr Pellerin n’a fait que répéter les informations qu’il disposait à l’époque mais en plus cette prédiction s’est partiellement réalisée et est donc par conséquent loin d’être aussi groteque qu’elle en avait l’air.
Mais enfin, comment peut-on concevoir ne serait-ce qu’une MINUTE qu’un nuage, radioactif ou non s’arrête à une FRONTIERE ? Il a vu un panneau Stop ou quoi ?
Bien sûr que c’est stupide, et pire que ça, c’est prendre les gens pour des abrutis !
C’est pourtant le cas grâce à l’anticyclone des Accores, vous vous en serez rendu compte si vous aviez pris la peine de lire le post auquel vous répondiez.
Un anticyclone n’étant et n’ayant pas une frontière (un front, tout au plus), vous avez encore tort. Vous vous en seriez rendu compte si vous aviez pris la peine de lire la définition du mot que vous employez. (je vous fais grâce du smiley)
Arrête de raconter des conneries,et de soutenir des choses que tu connais pas .on s´avait très bien à quoi s´en tenir ,toutes l´Europe donner des instructions aux populations pour se protéger, sauf en France .Les autorités en France ont menti , et nous on le savez , personne ne croyait le gouvernement ,on était le « super pays », les meilleurs,on nous prenez pour des cons, mais on savait que c´étais faux .
Et pendant ce temps, je commence à me faire du souci : si fuite radioactive il y a, Taïwan risque fort d’être touchée Ce n’est pas l’anticyclone des Açores qui me protègera !
Oui, il semble que ça soit sérieux. Les autorités japonaises ont évacués la population dans un rayon de 10 kilomètres autour de la centrale.
La radioactivité dans la salle de contrôle est 1 000 fois supérieur à la normal.
Il faut surtout que le cœur du réacteur soit refroidit en permanence, autrement c’est la catastrophe assurée, or les systèmes de sécurité sont endommagés.
Les ingénieurs nucléaires doivent agir vite s’ils veulent éviter le syndrome chinois (fusion du cœur du réacteur) et un accident de niveau 7 dans l’échelle internationale des événements nucléaires, type Tchernobyl.
Toi tu penses qu’il n’y a pas de panneaux STOP aux frontières mais a ton avis a quoi peut bien servir la douane volante si ce n’est justement pour faire face à ce genre de situation ?
La présence césium a été constatée aux alentours de la centrale Fukushima 1. Des équipes tentent de remettre en marche les systèmes de refroidissement, mais la Commission de Sécurité Nucléaire craint qu’un processus de fusion du coeur du réacteur soit déjà enclenché.Les « spécialistes » expliquent qu’au-delà d’un rayon de 10 km autour de la centrale, il n’y a aucun danger pour l’homme.
Au fait, comment on dit :« Pellerin » en japonais ? Source: Sueddeutsche Zeitung: