Le Cabaret allemand en V.O sans sous-titre était ce soir proposé à Paris. Et devinez où? Au Goethe Institut, au Théâtre de l’Odéon, eh bien non.
C’était à l’iDS (Internationale Deutsche Schule Paris). L’info je l’ai tout de même reçu grâce à la lettre d’information du Goethe Institut. Et J’y suis allée hier soir et en suis ressortie enchantée. C’est pourquoi je vous en parle.
Au commencement je me suis retrouvée dans deux « univers » totalement inconnus. L’Ecole allemande internationale de Paris où les petits Français en quête d’Abibac peuvent suivre leur scolarité (dès la maternelle!!) en compagnie de leur camarades allemands qui peuvent se contenter poursuivre leur scolarité allemande, le temps d’une mutation de leur parents. C’est un peu loin Saint Cloud, mais si j’avais connu l’école plus tôt, j’y aurais inscrit ma fille, il y a 10 ans!!!..
Çà c’est pour le lieu d’accueil de la troupe : la salle de spectacle de l’école.
Nous y avons aussi rencontré quelques uns des étudiants les plus âgés : des adolescents allemands de classe de terminale du système allemand qui nous servaient des coupes de vin mousseux sous le regard bien veillant d’un de leur professeurs. Et les autres spectateurs, principalement ressortissants de pays germanophones, dont les enfants sont ou ont été inscrits dans l’école, venus pour la représentation. Un peu de blabla avec le sympathique président de l’association autrichienne de Paris et son épouse, qui nous ont gentillement adressé la parole, il faut dire que je n’avais pas pu résister à l’envie de revêtir l’un de mes Dirdnl pour l’occasion, puis des gens originaires de Hambourg, qui vivaient à Paris depuis plus de 40 ans. Bon, nous étions les seuls Français, mais pas du tout isolés, nous avons passé une excellente soirée aussi grâce à ces personnes bien sympathiques.
Puis le Leipziger Pfeffermühle: pour faire connaissance avec les lieux à leur réel emplacement, cliquez là
et une troupe de quatre nanas, les Schwestern, multi instrumentistes, des voix superbes jonglant avec tous les registres musicaux du gospel, jazz, en passant par le rap et la variété, pour finir par le chant lyrique et un humour décapant. Une jolie blondinette, trois brunettes dont une métissée aux nom et prénom bien français, disons toutes les quatre trentenaires ou quarantenaires et aussi rigolotes les unes que les autres.
Ces super nanas commencent à nous aborder, nous le public puis elles présentent leur clinique la Sachsenklinikum en chanson en l’occasion de la journée porte ouverte. Ensuite tout s’enchaîne les satires de notre société, relevant les thèmes d’actualité, le déficit de la sécurité sociale surtout concernant la société allemande, une allusion au Professeur Brinkmann, le personnage principal de la série de la clinique de la Forêt Noire, les allusions en l’endettement dû à la construction d’un aéroport, une vision satirique des États-Unis, etc…
Je vais être honnête avec vous, je n’ai pas tout compris sur le coup mais j’ai acheté le CD et peux donc me replonger à tout loisir dans tous les moments de la soirée.
La description du spectacle par le Goethe Institut
Sinon, la représentation décrite en allemand ici
http://www.auf-nach-mv.de/veranstaltungssuche/e-leipziger-pfeffermuehle-die-schwestern
C’est sûr, il vaut mieux bien connaître l’allemand et les événements de l’actualité allemande, mais c’est malgré tout un très bon spectacle avec des artistes de très bonne qualité.