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En prenant l’Allemagne comme modèle des réformes que la France doit mettre en oeuvre, Nicolas Sarkozy prend des risques, même s’il s’agit avant tout pour lui de travailler son image de « président du courage » à trois mois d’une échéance présidentielle qu’il aborde en position de faiblesse.
Outre les décisions dévoilées dimanche soir lors de son intervention télévisée, inspirées de mesures appliquées outre-Rhin, l’annonce du soutien que lui apportera Angela Merkel une fois qu’il sera candidat a confirmé que l’Allemagne aurait un rôle central dans la campagne à venir.
Pour les analystes, les risques de cette approche sont autant politiques qu’économiques pour le président français, qui défend depuis le début de la crise de la zone euro la nécessité pour la France de s’inspirer de la réussite de son grand voisin.
Stéphane Rozès, président du cabinet Cap, juge ainsi que les déclarations faites par le patron de la CDU, son parti, sur la venue de la chancelière à des meetings électoraux relèvent d’une erreur de communication, Nicolas Sarkozy n’ayant pas encore officiellement confirmé qu’il briguerait un second mandat.
« C’est comme si c’était l’Allemagne qui décidait de sa candidature », dit-il en soulignant le danger que la campagne de Nicolas Sarkozy paraisse « sous influence ». « Même si l’amitié franco-allemande est forte, pour les Français, ce n’est pas à d’autres pays de dire là où nous devons aller! ».[/i]
fr.news.yahoo.com/le-mod%C3%A8le … 45943.html
J’'ai écouté Nicolas Sarkozy hier pendant plus d’une heure. Il n’a pas arrête der parler de l’Allemagne : l’Allemagne fait ceci, l’Allemagne fait cela, la France doit imiter l’Allemagne etc…
De plus il se prend visiblement pour winston, Churchill : du sang, de la sueur et des larmes.