Le musée de l'histoire allemande

Le musée de l’histoire allemande : un exemple pour la France ?

Paris-Berlin, même combat, contre la neige en tout cas, en cette veille de Noël. Sur Unter den Linden, grande avenue illuminée, théâtre de siècles de parades militaires, impossible de rater l’impressionnant bâtiment baroque dont la première pierre fut posée en 1695 par Frédéric III de Brandebourg, futur roi de Prusse : le Zeughaus (l’arsenal) fut dès l’origine destiné à la gloire militaire, conservant pièces d’artillerie, drapeaux et trophées en tout genre, vocation qu’entretint Hitler en le confiant à la Wehrmacht pour en faire un haut lieu de la propagande national-so­cialiste. Changement de programme après la guerre : sévèrement bombar­dé en 1945, puis vidé de ses canons par les Russes, il devient le musée d’une autre histoire, marxiste-léniniste cette fois, celle de la République démocratique allemande. En 1987, le chancelier ouest-allemand Helmut Kohl réfléchit à son tour à un nouveau musée de l’histoire allemande…
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jean luc :wink:

Je suis pour une approche de l’histoire sans tabou.
En ce sens nous pouvons dire que le musée de l’histoire allemande répond à cette exigence.
Je doute toutefois que les Français en soient capables car ils leur est encore difficile d’aborder leur passé, en particulier leur passé colonial. :wink:

Nazisme, partition, réunification… l’histoire nationale de l’Allemagne est traversée de traumatismes.
A Berlin, le musée qui lui est dédié, voulu avant la chute du Mur, est pourtant remarquable.

A voir absolument si on veut comprendre quelque chose à l’Allemagne.

[i]Et si j’étais né en 1917 à Leidenstadt
Sur les ruines d’un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j’avais été allemand ?

On saura jamais ce qu’on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L’âme d’un brave ou d’un complice ou d’un bourreau ?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d’un troupeau
S’il fallait plus que des mots ?

Et qu’on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D’avoir à choisir un camp

Jean-Jacques Goldman.
[/i]

Que l’on nous épargne en tout cas le jugement facile et irréfléchi. :wink: