Je viens de voir ce film sur Alsace20 ; il est sorti le 1er décembre .Bouleversant pour moi , d’autant plus que j’habite à quelques kilomètres seulement du Struthof.
Merci à l’historien allemand Hans Joachim Lang d’avoir après un long travail de recherches pu redonner une identité à ces 86 juifs sans nom , morts dans la chambre à gaz du Struthof et merci à Emmanuel Heyd et Raphaël Toledano pour leur magnifique travail de mémoire. livre de Hans-Joachim Lang
Non, je n’aurai pas le courage de regarder ce documentaire aussi remarquable et émouvant soit-il.
A 11 ans seulement j’ai vu Nuit et Brouillard. C’était l’initiative de mon cher Professeur d’allemand, d’autant plus aimé qu’il avait banni toute allusion grossière de son enseignement de la langue et de la culture allemande.
Bien sûr il n’avait pas décidé tout seul mais avait agi avec l’accord des autorités du collège et sans doute de la représentation des parents d’élèves. C’était il y a 40 ans et j’étais en 5ème.
Ce film m’a donnée bien des cauchemars et marquée à vie pour les images d’horreur. Par contre on ne saluera jamais assez le travail de Monsieur Hans Joachim Lang, cet historien allemand de grande valeur. Et comment ne pas se sentir proche des familles des martyres… que l’on ait eu quelqu’un de déportés dans sa famille (ma grand-mère maternelle, justement une personne qui m’a encouragée à avoir des amis allemands!!!) ou non.
Nuit et Brouillard à 11 ans, ton prof n’avait pas froid aux yeux! S’il y a bien un film qui n’y va pas avec des pincettes, c’est bien celui-là! Surtout quand on voit sa date de sortie.
Bref, là n’est pas le sujet. Concernant ce film, je le note à voir, il est sûrement très intéressant même si très dur.
Ah jeunesse ! Notre génération, c’était une autre paire de manches… On était beaucoup plus impliqué, surtout politiquement… La guerre n’était pas si loin… Moi aussi, j’ai vu « Nuit et brouillard » à onze ans, au lycée. Dix ans avant Valdok.