Le parfum de Süskind

D’abord, c’est un roman policier de la perspective du criminel.
Ensuite, c’est une description par tous les sens, en mettant l’odorat en vedette.
Enfin, c’est un style fourni, travaillé et très riche. L’intrigue est menée dans un mystère constant tout en enfermant le lecteur dans l’inéluctable destin de Grenouille.

Mais surtout : la fin est complètement ratée. C’est génial pour un prof :laughing:

Entièrement d’accord, bien qu’on m’ait soutenu, avant comme après ma lecture, que la fin était géniale…

Entre la structure de l’intrigue, le style et les grands thèmes comme le destin, la différence, la nature du crime, le déterminisme, les questions éthiques etc… ce bouquin est un rêve pour les profs. En plus, la fin ridicule permet de faire un beau bordel en cours et la discussion est super facile. :smiley:

J’ai lu ce livre il y a quelques ans. Bonne histoire et style exceptionnel.
Pas facile à aimer parce qu’il faut hair Grenouille, la personnage principale et on ne peut pas s’identifier. Mais super bien fait, ca fait le lecteur prêter plus d’attention aux odeurs du monde. En plus, c’est un portrait de la production de parfum, des gens qui le produisent et des villes Paris et Grasse.

sur ce point là, je suis parfaitement d’accord avec toi !! :laughing: :laughing: :laughing: :laughing:
Car je critique ce livre, mais je l’ai lu…Jusqu’au bout !! :laughing: bon… y’a fallu que je m’accroche, mais je l’ai lu car tout le monde m’en avait fait une description fantastique…
J’ai fini ce livre en me disant que l’on s’était bien f.utu de moi !! :laughing:
D’accord pour les descriptions… d’accord pour « l’odeur du parfum » que l’on sent presque en tournant les pages du livre (ce qui, personnellement, m’aurait presque incommodée… je ne supporte pas les Parfums !!)…

mais si je devais décrire ce livre à quelqu’un je lui dirai « ne perds pas ton temps à lire ce bouquin, il est débile »… c’est malheureusement l’impression qu’il m’a laissé…

d’ailleurs… je devais « le sentir » :laughing: … car pour une fois, je l’avais emprunté à la bibliothèque de mon village, alors qu’habituellement j’achète tout mes bouquins !!

pour finir… j’imagine effectivement quel bordel il doit y avoir dans les classes, lorsqu’elles ont terminé ce livre… D’autant plus que… vu la longueur du bouquin… avoir une telle fin… ça a de quoi en énerver plus d’un !! :laughing:

C’est vrai que l’histoire, ça ne se discute pas, on adhère ou pas… Et comme le dit Avonlea, on ne peut pas s’identifier au héros, ce qui donne un peu la nausée pendant tout le bouquin. Je trouve que de ce point de vue là, ce n’est pas un bouquin agréable à lire, mais c’est intéressant aussi. J’ai lu des bouquins de violence gratuite beaucoup plus cons que ça, là il y a quand même une certaine recherche.
Après, le style est effectivement un délice, et même si d’habitude, je fais toujours passer le contenu avant le contenant, là je suis tout de même d’avis que le bouquin mérite d’être lu rien que pour la beauté des descriptions des odeurs et du monde de la parfumerie. :wink:

C’est ca! J’ai deux belles filles, alors je n’ai pas aimé l’histoire, mais le style!

J’ajoute que Le Parfum a été l’objet d’une des blagues de mon bizutage ! :laughing:

Premier cours de grammaire allemande, première année : le prof nous dit : « bon c’est un cours de grammaire, mais pour me faire une idée de votre niveau, on va faire un version, vous avez une heure pour traduire ça ». « ça » c’était un extrait du Parfum, là où il y a une myriade de nom de produits et de parfums incroyables, genre que même en français tu sais pas ce que c’est… Bon gros bide pour tout le monde, moi j’étais quand même contente parce que dans tous ces noms bizarres, j’en connaissais un : Zimt (la cannelle) :laughing: Mais je me souviens d’une copine qui pleurait, croyant que son année (sa carrière ?) était déjà foutue… Jusqu’à ce qu’on sache que c’était une blague :laughing:

Tu as de la chance, Sonka. Moi, Le parfum était la référence du cours de traduction comparée en licence… et c’était pas une blague.

:lol:
Mais bon en licence c’est déjà autre chose… Là c’était l’arrivée en première année et… comment dire ? Le niveau était au ras des pâquerettes ! Sans compter que tu es passé, je crois, un peu avant moi et que le niveau n’a pas cessé de baisser dans les facs d’allemand (ailleurs aussi peut-être). Nos profs nous disaient clairement qu’ils faisaient avec nous en licence ce qu’ils faisaient quelques années plus tôt en DEUG.
Pour le parfum, en ce qui me concerne, j’avais quand même réussi à traduire un peu, même en mode gruyère. Mais la plupart des autres n’avaient quasiment rien pu écrire, d’où le désarroi :laughing:

Je me suis amusé en lisant ce sujet, j’ai lu ce roman il y a quelques années, j’avais bien aimé, je me rappelle assez bien l’histoire mais je n’ai pas le moindre souvenir de la fin. Ce qu’on appelle la mémoire sélective !

Ça m’avait bien plu donc, en particulier le concept de ce personnage au sens de l’odorat dominant, j’avais trouvé ça particulièrement bien rendu sans être trop répétitif.