Vermittlung, dans ce contexte, c’est le placement de main-d’oeuvre.
Erntehelfer, c’est effectivement une main-d’oeuvre agricole saisonnière, juste pour le temps de la récolte. C’est la saison des asperges, et les saisonniers viennent traditionnellement de Pologne et plus souvent de Roumanie, vu l’écart des salaires. Ce sont des gens expérimentés, à haut rendement. Or, les frontières sont fermées, et la pénurie est énorme. Les étudiants pourraient le faire, à défaut, mais il faut un sacré tour de main pour déplanter les asperges, vite et sans dommage.
Merci pour tes explications Andergassen, et merci aussi à vous autres d’avoir déchiffré mon post de ce matin.
C’est exactement la réflexion que je me faisais, vu que mes parents et ceux de mon mari étaient plus âgés que cette dame et qu’ils nous ont élevés dans cet esprit.
C’est sûr toi Michel et Andergassen avait été aussi élevés ainsi par vos parents, encore plus âgés que les nôtres, et de toute façon quand on lit vos postes, surtout ceux d’Andergassen c’est parlant. Je pense que c’est le cas de toutes les familles moyennes dont les parents ont vécu la Seconde Guerre Mondiale. Puis je pensais aux aînés des anciens pays de l’Est et qui après la guerre avaient aussi vécu les déplacements forcés et ensuite les pénuries du communisme. Et le communisme concerne également des générations plus jeunes, donc disons les jeunes adultes en âge de travailler à cette époque…Après pour les plus jeunes, dont les parents n’ont jamais connu de privation, cela dépend… Pour ce qui est de mes jeunes amis ukrainiens ou polonais ou biélorusses en tout cas la leçon semble avoir été bien transmise. Pour ce que je lis des messages des fidèles de ce forum plus jeunes comme Kissou, ou encore Sonka, Avonlea, Mislep ou encore Lexiastein, c’est clair qu’ils s’inscrivent aussi dans ce mode de pensée, et bien sûr je n’ai pas cité toutes les personnes concernées
…Et sans remonter si loin, on pourrait aussi penser à ce que les gens vivent encore actuellement dans les pays en guerre.
O Klopapier , O Klopapier,
wie weich sind deine Blätter…
J’adore !