petite découverte ce matin… sont fous ces allemands !
Et si vous offriez des cadeaux de Noël hideux ?
Bientôt Noël. Tandis que vous choisissez avec amour des cadeaux pour vos proches, un noir scénario se trame de l’autre côté du Rhin. Nos cousins germains déploient parfois des trésors d’inventivité pour dénicher LE cadeau… non pas de vos rêves, mais de vos cauchemars ! Cette pratique porte un nom : le Schrottwichteln, un jeu conçu pour mettre un peu d’ambiance sous le sapin lors des goûters de Noël organisés entre collègues ou amis. Schrott signifiant « rebut » ou « camelote », cela ne laisse rien présager de bon !
Vous hululez de rire en voyant votre collègue déballer l’immonde vase de la tante Gudrun.
Prodigieusement simple, le principe n’en est pas moins machiavélique : chacun apporte deux petits cadeaux, un beau et un hideux. Il les emballe tous deux dans du beau papier, afin de brouiller les pistes. Tous les paquets sont placés au centre de la table, et le jeu peut commencer. À tour de rôle, les joueurs lancent les dés. Les plus chanceux sont autorisés à choisir un cadeau. Bonne pioche ? Mauvaise pioche ? Les goûts et les couleurs ne se discutant pas, c’est là que ce passe-temps prend toute sa saveur. Vous hululez de rire en voyant votre collègue déballer l’immonde vase de la tante Gudrun, avant de vous rendre compte qu’elle le contemple avec ravissement. Puis votre voisin de table tord le nez en découvrant votre « beau » cadeau…
Bonne pioche ? Mauvaise pioche ? Quand tous les présents sont attribués, on attaque le second tour. Tantôt les dés vous autorisent à vous approprier le cadeau d’un rival ou à faire du troc, tantôt ils vous contraignent à offrir l’un des vôtres, sans contrepartie. S’ensuit une lutte sans merci pour récupérer les objets unanimement considérés comme désirables, ou pour refourguer les pires horreurs à d’autres joueurs. Tous les coups sont permis, des alliances se forgent, ainsi que de solides appétits de vengeance…
Le butin est parfois bon, parfois maigre, parfois saugrenu… Durant cette deuxième phase, les fous rires sont au rendez-vous. La bonne humeur, aussi, et une détente qui arrive à point nommé pour se couler dans l’ambiance des fêtes. Jusqu’à ce que le temps imparti soit écoulé, car il faut bien fixer une limite pour déterminer l’heureux (ou malheureux) gagnant de chaque cadeau. À la fin de la joute, les participants repartent avec leurs présents. Le butin est parfois bon, parfois maigre, parfois saugrenu… mais ce cadeau que vous détestez tant sous votre bras, vous pourrez toujours l’offrir à tante Gudrun l’année prochaine.
sources CIDAL
certains d’entre-vous ayant la chance de vivre en Allemagne, avez-vous déjà participé à ce jeu ???
valdok
Décembre 22, 2014, 8:57
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Cette coutume me fait penser à un truc que nous avions fait à un chef acariâtre pour son départ : nous lui avions acheté une statut de Bouddha, moche, encombrante et soldée. Histoire de l’encourager à être plus zen.
gici
Décembre 22, 2014, 9:33
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