Le Struwwelpeter a 200 ans

Le « Struwwelpeter » (Pierre l’ébouriffé) , petit personnage incontournable de la litérature enfantine germanophone et mondiale(avec le "Max und Moritz " de Wilhelm Busch, bien entendu) a 200ans aujourd’hui.

Son auteur, Heinrich Hoffmann, médecin de son état, ne trouvant en librairie, rien qui lui plaisait pour offrir à son fils âgé de 3 ans, se mit donc à l’oeuvre.
Depuis, le livre a été réedité de très nombreuses fois, traduit dans de nombreux dialectes germaniques (dont relativement recemment l’alsacien) et dans de nombreuses langues. L’ Etatsunien Mark Twain en donna même une version anglaise.
Pas une génération de germanophones qui n’ait en tête au moins un ou deux vers de mirliton tirés de cette oeuvre. (Ich esse meine Suppe nicht, nein, meine Suppe es ich nicht…etc).
Ce livre était considéré par son auteur comme un petit traité de savoir-vivre à l’usage des enfants.

Pour en savoir plus sur le personnage et son créateur:

:wink:

Ma prof de Civilisation nous avait apporté le livre à un cours et nous l’avait montré! J’adore les petites histoires, sadiques pour certaines! :laughing:

Il y a aussi la version fille avec « Struwellise ».

Struwwelpeter : le citoyen imaginaire le plus célèbre de Francfort

Noel est maintenant passée et vous avez peut-être eu certaines difficultés à trouver le bon cadeau pour vos enfants. C’est ce qui est arrivé aussi à Heinrich Hoffmann en 1844. Faute de trouver un bon livre illustré pour son fils Carl, ce médecin francfortois décida d’acheter un cahier vierge pour y écrire lui-même des histoires illustrées pour enfants. C’est ainsi qu’est né Struwwelpeter, héros malheureux d’une de ces histoires.

Un ami éditeur le persuade ensuite de publier ce livre qui n’était destiné qu’à son fils. C’est le début du succès, en Allemagne d’abord puis en Angleterre dès 1848. Aujourd’hui Struwwelpeter est traduit dans plus de 35 langues. Malgré ce succès le livre reste sujet à controverse en raison de la cruauté des différentes histoires pour enfants. Ainsi Pierre l’Ebouriffé (Struwwelpeter) refuse de se laisser peigner, couper les ongles et les cheveux pendant des mois, jusqu’à arborer une véritable crinière sur la tête et des griffes au bout des doigts. Si bien qu’il se retrouve au ban de la société, rejeté par sa famille et ses amis.

lepetitjournal.com/berlin/73 … cfort.html

jean luc :wink: