Mes impressions ?
A l’ouest rien de nouveau.
Mouais. C’est la guerre, c’est un peu premier degré mais ça a le mérite de ne pas emmerder avec des détails techniques militaires. Donc ok.
Le parfum.
Très ingénieux. C’est plus intéressant à lire en allemand car l’incroyable créativité lexicale de Süskind est époustouflante. Il faut arriver à ne pas s’énerver une fois arrivé à la fin car c’est vraiment le dénouement le plus nul de l’histoire. Mais il faut admettre qu’il est logique. L’histoire m’a plu pour son originalité et sa cohérence.
Le joueur d’échec.
Nouvelle intelligente. Une plongée dans le psychisme, dans l’imaginaire et dans l’intériorité qui, contre toute attente, est nettement plus palpitante qu’elle en a l’air. Il faut aimer les monologues intérieurs (ce qui est mon cas).
La métamorphose.
Simple et rapide, avec le mérite de faire un peu réfléchir. C’est le récit le moins intimidant de Kafka, et c’est vraiment intrigant, donc assez agréable pour cette raison.
Berlin Alexanderplatz.
C’est beaucoup trop long. C’est un peu un livre de vieux. Il donne vie à des images en noir et blanc qu’on voit de temps en temps sur ARTE ou en bingeant des documentaires sur Youtube. Ce livre a le mérite d’avoir une vraie intrigue qui évolue vraiment (vu l’épaisseur du pavé… évidemment). Par contre, je n’ai pas du tout accroché à ce monde. C’est un Berlin crasseux qui va bien un moment mais bon, faut pas pousser Elie dans les orties non plus.
Mort à Venise.
Intelligent, érudit, ce récit est incompréhensible sans le cours qui va avec. Le proverbial charme morbide de Venise ne plaira pas à tout le monde, et comprendre la fascination croisée du pépé pour le gamin et pour la mort en même temps, c’est pas donné à tout le monde. Le début est assez décourageant, il faut un peu serrer les dents.
Sous les décombres.
Indispensable. Direction librairie et vous sortez la carte bleue !!! Un monde incroyable au sens propre : cela n’a pu exister qu’ à un endroit précis, à un moment précis de l’histoire, pour un temps donné et disparu à jamais. C’est vraiment la quatrième dimension, mais version historique. Génial.
Momo. Pas lu. Je boycotte Michael Ende, il m’a trop fait chier avec son Histoire interminable (au sens propre, l’interminable).
Abysse. Pas lu. J’ai vu le truc sur une étagère à l’école, je n’y toucherai pas. Greta à la télé me suffit, inutile d’en rajouter. Par contre, ce livre me semble idéal pour menacer une classe de seconde qui me ferait chier… les assommer à coups de littérature environnementale alors qu’ils saturent déjà depuis longtemps d’entendre toujours les mêmes plaintes dans toutes les matières sur tous les tons… c’est tentant.
Le liseur.
Un indispensable parce que c’est un vrai récit bien séquencé, bien fagoté et bien mené. En plus, c’est vraiment original en plus d’être intelligent. Rien à jeter.