Légion étrangère

Aspect peu connu de l’histoire « franco-allemande »:

La Légion étrangère, la célèbre armée de mercénaires française. Elle était pendant des décennies très « allemande ».

Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, la France commençait à recruter « en masse » parmi les anciens de la Wehrmacht dans les camps de prisonniers de guerre en Allemagne (y compris parmi les anciens soldats de la division Charlemagne, évoquée ailleurs dans cette rubrique). Ceci pour renforcer ses propres armées par des unités « aguerris » en vue des luttes à venir pour sauver son Empire.

On peut donc dire (en éxagérant un peu) que c’étaient les Allemands qui faisaient pour la France la guerre coloniale en Indochine.

Peu après, dans les années 50-60, ces anciens de la Wehrmacht étaient rejoint par des jeunes Allemands désillusionés par la situation en Allemagne après guerre, voire paumés ou carrément criminels. Pour beaucoup, ils étaient en quête d’aventure et/ou d’« absolution », car la Légion leur permettait de se cacher et de se refaire une vie, en devenant citoyens français.

Au point où, pendant la guerre d’Algérie, dans certaines unités de la Légion Etrangère française, les commandos pouvaient être donnés en allemand et tout le monde comprenait (sauf les Fellagha, évidemment).

Aujourd’hui les allemands ne sont plus qu’une petite minorité dans les rangs de la Légion. Ils y ont été remplacé par des mercénaires venant des pays de l’ancienne sphère soviétique et/ou des pays d’Afrique, Amerique Latine et Asie.

exact, j’ai fait queques mois dans la marine en 69
et plus particulièrement à Tahiti
je n’étais pas trop disipliné,
en fait j’oublié fréquement de rentrer sur le bateau
ou je m’endormais à la garde

bref vous l’avez compris je n’étais pas un bon marin
et j’ai donc fais quelques arrêts simples

et là ils nous débarqués du bateau
et ils nous mettaient en tôle a Papeete, oubliés le nom

et la prison était à l’époque tenue par un juteux commando allemand(fort accent) légionnaire
il y avait aussi là des legionnaires qui rétrogradaient sans arrêt de grade

autant vous dire que même si il était plus sympa avec nous marins, on filait droit sans rien dire
:astonished:

il faut dire qu’il avait un aspect impressionant :wink:

Il faut dire que l’engagement dans la Légion était pour les Allemands (à l’ouest comme à l’est) qui voulaient voir du pays (« engagez-vous, qu’ils disaient, vous verrez du pays, qu’ils disaient », cf. Asterix) le seul moyen de manier les armes dans un cadre « légal ». Il n’y avait pas encore de Bundeswehr (créée en novembre 1955) ou de NVA (la RDA avait des « troupes de police casernées » à partir de 1952, mais ce n’était pas encore une véritable armée, fondée le 1er mars 1956) ll en allait de même pour les Autrichiens (sous régime d’occupation jusqu’en 1955) et les Suisses, qui ont de toute façon eu de touts temps des velleités mercenaires, se sentant sans doute à l’étroit dans leurs montagnes et campagnes. Un bureau d’engagement était installé directement dans les locaux de la gare de Strasbourg, sur le premier quai (je ne sais pas s’il existe toujours). Et quand on avait besoin de « chair fraîche », on allait carrément, dans la bonne tradition des sergents recruteurs, faire ses commissions dans les bistrots du pays de Bade, puis on faisait passer la frontière au soûlot qui s’apercevait le lendemain qu’il en avait pris pour 5 ans, « à l’insu de son plein gré »! :open_mouth:

pourtant les suisses ils ont la garde du Pape pour se défouller :stuck_out_tongue:
et pas pour se désaouler :cry:

Quitte à assassiner le commandant quand ils s’ennuient trop! :unamused:
Mais si on regarde l’histoire de la Suisse, on s’aperçoit qu’il y a un longue histoire militaire, qui a culminé par les démêlés avec les Français dans la rivalité pour la conquête de l’Italie sous François Ier (Marignan, 1515!) C’est ce qui explique cette extension de la Suisse vers le Sud, ces pointes dans la chair lombarde que constituent le Tessin et les avancées des Grisons dans la Valtelline (Bregaglia, Poschiavo). La défaite de Marignan a empêché les Confédérés de mener à bien leur politique du pré carré en Lombardie, puisque, en détenant la Valtelline, ils auraient disposé d’un axe majeur pour commander tous les accès vers Milan et la plaine padane. Dès lors, dégoûtés des grandes entreprises de conquête, d’adversaires, ils sont devenus mercenaires, pour ne pas perdre les bonnes habitudes (Guerres de religion notamment, puis Guerre de Trente Ans). D’autant plus que jusqu’à l’unification de l’Italie, le pape était aussi souverain temporel, les Etats de l’Eglise couvrant une superficie assez conséquente sur le territoire italien. Et ça offrait des emplois. N’oublions pas non plus la « garde suisse » dans l’armée française.

Incontestablement! On est même les fiers :unamused: défenseurs de l’ancien régime français dans les Tuileries de Paris contre la révolution (et les petits trucs qui allaient avec comme les Lumières et l’égalité, la liberté pour l’homme… etc…).

Parmi les raisons principales pour cette tradition du Reislaufen justement, les emplois. La Suisse était pauvre, avait trop de jeunes sans accès à des terres cultivables

Autre aspect d’un autre sujet…

Pour la Légion, il est vrai, qu’il y avait (et a) des Suisses, mais le mouvement n’est en rien comparable à ce que a vue l’Allemagne après-guerre.

Il est d’ailleurs strictement interdit pour un Suisse de se faire recruter par une autre armée (Légion incluse), depuis la constitution de l’Etat fédéral et de la Suisse moderne en 1848 (précisé 1859). Exception: justement, les gardes suisses au Vatican…

Ca s’appelle selon la loi « atteinte à la puissance défensive du pays ». :smiling_imp:

De retour chez soi, le pauvre légionaire (non papal) suisse risque (en théorie) la prison: admin.ch/ch/d/sr/321_0/a94.html

Après la réunification, il y avait des jeunes de l’ancienne RDA qui allaient à la légion, la Bundeswehr leur était trop molle (Ca se dit?).

Oui, cri-zi, on peut le dire! :smiley:
Et, en cadeau, c’est mon jour de bonté aujourd’hui, une suggestion de traduction pour Weicheier ou Warmduscher: petite nature!
Cela dit bien ce que cela veut dire sans trop offenser la pudeur! :smiley:

Non, on ne dit pas « la Bundeswehr leur était trop molle », mais plutôt :
ils trouvaient la Bundeswehr trop molle
la Bundeswehr était trop molle pour eux
la Bundeswehr leur semblait trop molle

Pour la dernière possibilité, n’étant pas prof de français, je ne sais pas expliquer pourquoi la tournure fonctionne avec ce verbe mais pas avec l’autre… mais je crois que l’explication doit être comme souvent quelque chose comme parce que c’est comme ça ! :stuck_out_tongue:

:merci: à vous deux. Je pense que « être » n’a pas assez de poids dans ma phrase.

:smiley: Ce qui arrivait aussi à la recrue nebenstelle, mais dans une armée autrement plus « molle », qui ne remarquait même pas… :mrgreen:

je suis de la royal, je n´est jamais dormi pendant les gardes , car je n´en ai jamais fait,sauf une fois, le F N B a fait sauter un bus dans un depot.
je gardai la cambuse (reserve de vivre,pinard, biere)comme j´avais la cle,et que les potes sont venus me soutenir,puis le sous off ,a minuit elle etait vide,et nous plein :laughing: :laughing: :laughing:

 jean  luc :wink:




F l B front de liberation de la bretagne

:laughing: :laughing:

J’ai bien rigoler avec ta cave… :smiley:

Un tout petit correctif; il s’agit du FLB, Front de Libération de la Bretagne.
:wink:

mais jean luc , peut être, à cette époque bien sur," Front de Libération de la Bibine"

moi je m’endormais car je sortais trop, Papeete by nigth
donc en fait il me punissait en me mettant de garde sur la coupée
peine perdue :stuck_out_tongue:

j’avais aussi les clefs de la cambuse sur le bateau, en temps que maitre d’hotel, et cela me donner certains avantages
surtout qu’il y avait beaucoup de Bretons à bord

puis aprés à Muruora, où là la légion était aussi présente , mais faisait plus un travail ingrat pour eux je pense, de Génie civil