Fort d’un taux de chômage le plus bas depuis la réunification, Angela Merkel était en position de force lors sa rencontre avec Nicolas Sarkozy dimanche. Un « miracle économique » qui tient notamment à la radiation de millions de chômeurs… L’Allemagne est-elle en mesure de se poser en donneuse de leçons ?
Avec un taux de chômage de 6,9% en septembre 2011, le marché du travail en Allemagne accuse une santé insolente, à côté duquel celui de la France fait pâle figure. N’accuse-t-il pas le même nombre de chômeurs pour une population 25% plus élevée en Allemagne ? Depuis l’unification et les problèmes économiques subséquents, le taux de chômage n’a jamais été aussi bas, et il continue à reculer. Comment expliquer ce succès indéniable ? On peut apporter plusieurs réponses à cette question qui intrigue les Français.
Je n’aurai jamais cru qu’un article d’Atlantico se retrouve ici.
Sinon, l’expression « miracle économique allemand » désigne surtout le redressement de l’après-guerre non ?
Ce n’est pas aussi simple.
Même si les chômeurs prenaient les quelques milliers d’emploi qui restent sans preneur dans le système actuel, il resterait encore en France plus de 3 millions et demi de chômeurs (sur les 4 actuels).
C’est parfaitement exacte et je pense que l’expression employée est fausse.
Il aurait mieux valut parler de l’envers de l’économie social de marché (Soziale Marktwirtschaft).
Y aurait-il tellement d’ostalgiques en Allemagne ?
Ce n’est pas du tout l’impression que j’ai (surtout auprès de ceux qui ont connu les 2 systèmes, tout au plus un « c’état plus facile sur certains points, mais on ne reviendrait pas en arrière ».
Economie de marché et ultralibéralisme, ce n’est pas du tout la même chose.