Une petite nouvelle qui fait une trentaine de page.Moi qui ne relis jamais une oeuvre déjà lue, je ne me lasse pas de la relire en allemand et me suis même procuré l’excellente traduction française de Jean Pierre Lefebvre.La langue de Büchner est magnifique, précise, pas un mot de trop.Un vrai petit chef-d’oeuvre.
L’histoire que nous raconte Büchner est véridique et se déroule à quelques kilomètres de chez moi.Les noms de lieux et même de personnes évoqués me sont familiers.
J’ai eu l’occasion , il y a très peu de temps , d’entendre une conférence ( je trouve le mot bien pompeux) de Madame Marie Thérèse Fischer au musée Oberlin de Waldersbach à environ 7 kilomètres de chez moi, là où Lenz était arrivé , espèrant la guérison de son mal par un contact avec la pasteur Oberlin.
Madame Fischer est une « star " en Alsace ; elle a sa rubrique :« bouchées d’histoire " dans les DNA. Elle a l’art de faire passer les sujets parfois les plus complexes , les plus ardus , à l’aide d’une très forte dose d’humour.
Je viens de retrouver une vidéo dans laquelle un spécialiste de Büchner pose la question : » que nous resterait-il de Goethe , s’il était mort au même âge que Büchner ( 23 ans) ?..Quelques poèmes d’amour , voilà tout ! » Büchner fait vraiment partie des grands ; une carrière littéraire fulgurante en si peu de temps ! Lenz - eine didaktische Dokumentation (Trailer) - YouTube Lenz , eine didaktische Dokumentation
Merci Michelmau!
J’adore « Lenz ». J’ai lu ca voici un ou deux ans. Cette langue est très, très moderne. Elle me semble presque expressionniste!
« Er ging gleichgültig weiter, es lag ihm nichts am Weg, bald auf-, bald abwärts. Müdigkeit spürte er keine,
nur war es ihm manchmal unangenehm, daß er nicht auf dem Kopf gehn konnte. »
Je n’en reviens pas que G. Büchner a écrit « Lenz » presque du vivant de Goethe.
Je me demande, quels chefs-d’œuvre nous avons manqué, pour le précoce mort de Büchner …
Peut-être ce conte est un peu déprimant pour certaines personnes. Pour ils je recommande « Leonce und Lena »!
Cette comédie est très rigolote. C’est un must!
J’ai beaucoup de mal à définir le degré de difficulté d’une oeuvre , mais comme je l’ai indiqué dans le tout premier post , il existe , en poche , une excellente traduction de Jean Pierre Lefbvre avec plein d’explications et de références au journal du pasteur Oberlin. Tu peux te faire une idée et , si ça t’intéresse , te procurer la version originale. http://www.calmeblog.com/article-georg-buchner-lenz-traduction-de-j-p-lefebvre-editions-points-118482707.html