Un Allemand sur 4 n’est pas connecté
De sexe féminin, âgé de plus de 70 ans, habitant en Sarre ou en Saxe-Anhalt, voilà le profil type du non-internaute allemand.
17,1 millions d’Allemands à partir de 14 ans ne vont jamais sur internet. C’est ce qu’indique l’ étude :« (N)onliner Atlas 2012 » dont les résultats ont été publiés mardi au cours d’une conférence de presse en ligne.
Pour beaucoup de gens, il est particulièrement important d’avoir un accès à internet qui leur permet d’effectuer directement leurs démarches administratives ou d’éviter une consultation chez le médecin. C’est souvent la peur des contacts directs qui motive cette abstinence en matière d’internet.
Pourtant, ne pas avoir recours à l’ internet n’est pas seulement le fait de personnes d’un certain âge, chez les plus jeunes , également, dans la tranche d’âge des 20-29 ans, on contate, selon l’étude, un pourcentage de 3 % de réfractaires à l’internet.Ceux-là refusent internet en bloc un peu comme ceux qui refusent d’avoir un téléviseur.
Pour 76 % des Allemands (53,2 millions), le web appartient à leur vie quotidienne.Par rapport à l’an passé, le nombre des internautes n’a augmenté que d’ à peine 1 %. Environ 3 % des non-internautes envisageaient alors de se connecter.
Il est frappant de constater les différences entre hommes et femmes dans l’utilisation de la toile. Alors que les hommes sont plus de 80 % à surfer, le pourcentage tombe à 70 % chez les femmes. C’est particulièrement dans les länder de l’est et en Sarre que l’on trouve la plus grande quantité de gens non connectés. C’est en Saxe-Anhalt, en Sarre et dans le Mecklemburg-Vorpommern que l’on trouve, par rapport à la moyenne nationale, le moins de personnes connectées; ils ne sont que 68 % à aller sur le net.
Les champions de la connexion, par contre,sont les habitants des villes-länder; Hambourg, Brême et Berlin.avec dans les 80 % d’internautes.Le Bade Wurtemberg est le land avec le plus fort taux de personnes connectées (78, 2 %).
NB: pour cette étude , « Initiative D21 » a interviewé par téléphone 30.000 personnes et a réalisé l’exploitation de leurs réponses.
Sources:
