Les populations de quatre grandes espèces de bourdons, d’importants pollinisateurs de fruits et de tomates notamment, ont diminué de plus de 90 % ces vingt dernières années aux Etats-Unis.
Des diminutions importantes du nombre de ces insectes ont également été observées en Europe et ailleurs dans le monde ces dernières décennies, selon une étude publiée lundi 3 janvier dans les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences, après trois ans de recherche.
Sujet tout aussi important que certains que nous abordons ici car sans bourdons plus de fruits ni de légumes et alors on va bouffer quoi ? De la m… ? (mais on le fait déjà).
Eeeeeh, mais pas qu’aux Etats-Unis et pas que les bourdons… La situation des abeilles pollinisatrices est grave partout dans le monde malheureusement… Merci les pesticides…
Grâce à leurs jardins, leurs terrasses, leurs températures plus clémentes, les villes se révèlent de véritables refle rucher du parc Georges Brassens, exemple de l’implantation d’abeilles en villeuges pour les abeilles qui trouvent désormais de moins en moins de biodiversité végétale dans les campagnes, en raison des monocultures.
Jean-Paul Faucon, chef de l’unité « pathologie des abeilles » de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) explique que dans les années 1970, dans la ville de Nice, des essaims d’abeilles évoluaient dans les rues.
Ce même scientifique affirme qu’aujourd’hui, les abeilles produisent plus de miel en ville qu’à la campagne. En effet, les abeilles qui vivent dans la ville bénéficient de températures plus clémentes, et butinent des fleurs variées dans tous les parcs de la ville et sur les balcons des particuliers. Les abeilles citadines peuvent donc produire un miel « toutes fleurs ». Les fleurs citadines ne sont pas, contrairement aux champs de fleurs créés pour une production de masse, recouverts de pesticides, ce qui augmente l’espérance de vie de l’abeille et permet la production d’un miel de meilleur qualité.
Les abeilles dans Paris : cela peut apparaître comme un paradoxe, la ville étant souvent considérée comme un milieu pollué tandis que la campagne serait un paradis pur. Cependant, Paris apparait comme un refuge pour l’apis mellifera. Pour ne citer qu’un chiffre, Paris compte plus de 300 ruches et les abeilles parisiennes se portent à merveille.