Ah, si seulement j’étais germaniste !! Par rapport à ma présentation, les choses n’ont pas évoluées comme je l’aurais voulu pour des raisons professionnelles. Enfin, je mettrai cette présentation à jour plus tard
Alors si en plus j’étais aussi japonisant !!! Non. Mais je dois reconnaître que le Japon est mon deuxième centre d’intérêt. Rien avoir avec les forces de l’Axe, ni avec une fascination pour les anciennes dictature, rassure-toi.
En fait, j’ai commencé à m’intéresser au pays du Soleil Levant par le biais des arts martiaux, et j’en ai donc une vision…biaisée ! Les codes culturels véhiculés par les arts martiaux japonais (très différents des arts martiaux chinois ou du Sud-est asiatique) sont fascinants pour un occidental. L’imprégnation du bouddhisme zen, cette recherche de la vacuité, du calme, de la précision dans l’action ne correspond à rien de ce qui m’a été transmis dans ma culture européenne.
Je me suis donc renseigné un peu sur l’histoire du Japon, sur le bouddhisme Zen (Chan chinois) et sur le Taoisme chinois qui a influencé le bouddhisme importé d’Inde pour en faire le Chan puis le Zen. Un peu moins sur le Shintoisme, pourtant seule religion/philosophie purement japonaise.
En fait, toutes les petites choses de la vie sont vécues comme des moyens d’accomplissement, et font partie de la même voie (do). Il n’y a pas de différence entre le karaté-do et le cha-do (la « cérémonie » du thé). Les deux, si j’ai compris quelque chose à tout ça, implique l’individu totalement dans l’action, mais sans passion (sans « romantisme »). Avec une tendance à atteindre la perfection tout en gardant l’esprit comme l’eau (Mizu no kokoro)…
Ce qui est important dans mon cas, c’est que cette attitude mentale est précisément celle que je dois adopter dans mon travail, le contrôle aérien. Il faut être totalement impliqué, concentré, précis, mais ne jamais se laisser déborder par ses émotions. Il faut être souple et adaptable, mais déterminé. Ainsi l’action et l’intention doivent se correspondre sans que les émotions ne perturbent ni l’une ni l’autre.
Ceci étant dit, d’un point de vue linguistique, je ne connais que des termes liés aux arts martiaux…donc rien.
Mizu no kokoro !