c’est en regardant la série "Apocalypse " qu’une phrase du narrateur "mathieu kassovitz " pour ne pas le citer m’a interpellé sur la bataille de Berlin il dit " les soldats de Hitler se rendent les uns après les autres , seuls résistent jusqu’au bout quelques fanatiques comme ces SS français de la division charlemagne " en faisant des recherches je suis tombé sur cette vidéo sous -titré en anglais avec des témoignages de ces combattants français - YouTube
j’ai ensuite trouvé ce livre "mourir à Berlin " qui est en fait un roman historique , basé sur les témoignages de ces soldats français , je trouve tout de même assez ironique si les faits sont vraiment avéré que les derniers soldats de l’armée allemande à s’être rendu soit des français , indépendamment du jugement que l’on peut faire sur eux
C’est un peu comme la guerre d’Indochine à partir de 1946, où la Légion accueillait dans ses rangs les adversaires d’hier, qui auraient pu se tenir mutuellement au bout de leurs fusils peu de temps avant. Que pensait un ancien résistant, par exemple, sous les ordres d’un sous-officier qui avait combattu dans la Wehrmacht ? C’est là que l’adage « A la Légion, on laisse son passé derrière soi » prenait tout son sens…
======== Incroyable comme ces mots raisonne à mon oreille, d’après ce que je sais du passé de mon Papa… Même si le passé arrive toujours à être su entre les hommes, il est bien loin quand un légionnaire sauve la vie d’un autre, et les rapports d’amitié sont liés à leur présent. C’est comme cela que d’ancien petit maquisard français, on se retrouve légionnaire suisse avec une Croix de Fer allemande donnée par un compagnon d’armes… Sans doute que c’est aussi pour cela que mon Papa nous a encouragés à apprendre l’allemand…
Après, Andergassen, tu dis la Wehrmacht, et peut-être que mon père le sait mais cela il ne nous l’a jamais dit. Je n’ai jamais su si ce légionnaire était dans la Wehrmacht ou la Waffen SS. Quitte à en choquer certains, vu le mode de recrutement que cette unité a fini par avoir, qui comme chacun sait, n’avait plus rien à voir avec le volontariat enthousiaste et élitiste voulu au début par les nazis, je ne pense plus que cela ait tellement d’importance… C’était un compagnon d’arme et un ami de mon papa point barre…
Par contre du point de vue historique, j’aimerais bien savoir quelle institution militaire d’alors était accréditée pour remettre cette distinction, car c’est confus dans ma tête.