S’il est bien connu que de plus en plus d’entreprises délocalisent des postes à l’étranger (ins Ausland verlagern), la plupart d’entre-nous ne savent pas quelle proportion cela représente, combien d’emplois cela représente, quelles sont les entreprises qui délocalisent plus, etc.
La Universität des Saarlandes (l’université de la Sarre, à Saarbrücken) et le cabinet de conseils Mercer Management ont fait une étude très précise pour faire la lumière sur ce phénomène.
Le quotidien économique Handelsblatt a également fait un reportage et publié plusieurs articles dans son édition du mardi 18 juillet 2006.
Parmi les nombreux enseignements de cette étude, les chercheurs ont noté tout d’abord des différences sensibles selon la taille des entreprises, mais également selon le secteur d’activité.
Autre enseignement : quasiment toutes les entreprises côtes à la bourse de Frankfurt (DAX) ont créé des emplois (6,3% de plus que l’an passé), pas en Allemagne mais à l’étranger.
Et signe révélateur (selon les chercheurs de l’université de Saarbrücken) : sur les 3,7 millions de salariés qu’emploient les 30 plus grandes enteprises allemandes côtées au DAX, la proportion entre ceux qui travaillent en Allemagne et ceux qui travaillent à l’étranger s’est inversée : alors que jusqu’en 2004, la majorité des employés de ces grands groupes étaient encore employés en Allemagne, le rapport s’est inversé depuis 2005. Selon les chercheurs, c’est un signe révélateur : « nous venons de franchir la barre symbolique des 50% et ce rapport ne s’inversera plus à l’avenir » estime l’un des responsables de l’étude. En effet, depuis 2005, 50,5% des 3,7 millions de salariés des 30 plus grandes entreprises du DAX sont employés à l’étranger.
Pour de plus amples informations, voir le dossier du quotidien Handelsblatt dans son édition de mardi.
Un lien web parmi d’autres :
derstandard.at/?url=/?id=2521068