C’est le titre d’un livre de Laure Adler et Stefan Bollmann:
« Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que les femmes commenceront à s’octroyer l’accès à des lectures autres que la Bible (sûrement pas le bouquin le plus passionnant de la terre, il faut bien avouer). Or qui dit lecture dit érudition, qui dit érudition dit émancipation de la pensée, et ça, les hommes, ils n’apprécient que très modérément. »
Je suis tombé sous le charme énigmatique de cette femme qui illustre la première de couverture de l’ouvrage cité plus haut.Je l’ai découverte sous forme d’affiche derrière la caisse d’une librairie de Colmar, avec le titre :" les Alsaciennes qui lisent sont dangereuses."
Ma libraire m’a expliqué qu’il s’agissait d’une peinture dont la légende avait été adaptée à tous les points de vente…et en cherchant un peu, j’ai en effet trouvé :« les Brestoises qui lisent sont dangereuses »…et il doit y en avoir bien d’autres.
EDIT; ce tableau est de Vittorio Corcos (1859-1933) et s’intitule « Rêves »…et je viens de m’apercevoir que l’édition allemande du livre était antérieure à la française (ouvrage de Stefan Bollmann) et avait utilisé le tableau de Corcos en couverture.