Les Pays-Bas ont longtemps eu la réputation d’être un vivier de germanistes.Les Allemands qui se rendaient là-bas , n’avaient , la plupart du temps , aucune difficulté pour se faire comprendre dans leur langue maternelle.
Il semblerait que la situation soit en train de changer plus ou moins.
Choix de l’espagnol et (ou) du chinois dans certains établissements scolaires…et suppression de certains postes d’enseignement de l’allemand.
Ce qui est bien dommage , surtout dans la partie où un flux de travailleurs se rend en Allemagne. (Tiens , ça me fait penser à la situation linguistique en Alsace.)
Il y a même des primes (acquisition d’une voiture , p.ex ), pour attirer les profs d’allemands !!!
Article de la FAZ :
J’avais, il y a quelques années, postulé à un programme de recrutement de profs organisé par le ministère de l’éducation néerlandais… j’avais même été invitée à un entretien, auquel je ne me suis finalement pas rendue.
Chaque année, il est possible de postuler à ce programme qui permet de devenir professeur dans un établissement. Le cours intensif de langue, l’été précédant l’année scolaire, est offert par ce programme. Si le contrat est d’un an, ils stipulent bien que les chances d’être gardés pour l’année suivante sont hautes, étant donné la pénurie.
A l’époque, je n’étais pas sûre de vouloir enseigner l’allemand, et il me semble que la paie n’était pas faramineuse.
Avis aux amateurs…