[i]Les rues de Lyon n’appartiennent pas aux fascistes : 1500 personnes pour le rappeler.
Alors qu’Alexandre Gabriac et sa clique des jeunes fascistes appelaient à manifester dans les rues de Lyon le samedi 14 janvier, près de 1 500 personnes ont répondu à l’appel antifasciste, dont un grand nombre de libertaire, pour rappeler que les rues de Lyon n’appartiendront jamais aux néo-nazi. [/i]
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La situation est relativement tendue à Lyon en début d’après-midi. Alors que les antifascistes se rassemblent par centaines au cœur du quartier de la Guillotière (où Gabriac espérait initialement faire aboutir sa manifestation) rien ne laisse présager l’ampleur de la mobilisation antifasciste, ni du nombre de fascistes qu’arriveront à rassembler, en face, les quelques nostalgiques de Pétain rassemblés pour l’occasion. On blague un peu en pensant à tout le mal qui pourrait arriver au local des fascistes situé au cœur de la Guillotière et on lance les premiers slogans contre l’extrême droite.
Vers 14h30 le cortège s’élance en direction de la place Bellecour (en plein centre de Lyon), quelques élus et représentants de partis, suivi d’un camion de la CGT, ouvrent la marche. Oh surprise, le camion sono ne nous abreuve pas des niaiseries habituelles, mais passe un peu de musique et enchaine les slogans. Juste derrière suit le cortège libertaire, dense et entouré de banderoles, loin d’être assez nombreuses pour limiter la foule.
Pas la peine de se compter, la presse et la flicaille s’en chargeront, une chose est sûre, nous sommes nombreux et déterminés cette après-midi à Lyon pour faire face à l’extrême droite. Quelques autres cortèges sont présents, de partis (NPA ou les Verts) ou de syndicats (SUD, CGT, FSU). Et surtout beaucoup de gens déterminés, sans étiquette particulière, viennent apporter leurs forces, la manifestation gagnera également en nombre tout au long de son parcours.
Rapidement quelques fumigènes sont craqués et viennent ajouter à l’ambiance, mais dès l’arrivée place Bellecour force est de constater que l’accès au Vieux Lyon, pour l’occasion offert à l’extrême droite par la préfecture, nous est défendu par des barrières anti-émeutes. La présence policière, bien visible, n’est pourtant pas collée à la manifestation comme on en a souvent l’habitude. C’est que la tension est présente, et que l’actualité policière augmente encore l’animosité à leur encontre. La mort de Wissam et d’autres sont à l’esprit de beaucoup.[/i]
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« No pasarán! ».
Les fascistes ne passeront pas.