[i]A l’occasion du cinquantenaire du procès d’Adolf Eichmann, ouvert en avril 1961 et qui aboutit à sa pendaison le 31 mai 1962, le magazine allemand Der Spiegel et le quotidien israélien Haaretz publient deux enquêtes sur la fuite, l’arrestation et le procès du dirigeant nazi, considéré comme un des principaux responsables de la Shoah.
Dans sa version internationale, le Spiegel publie une enquête fleuve en trois parties où il raconte à partir de documents inédits comment, entre 1945 et 1950, Eichmann a gagné l’Argentine depuis l’Allemagne via l’Autriche et l’Italie, sous le nom Ricardo Klement. On l’y voit tenir une laverie à Buenos Aires, élever des lapins ou encore travailler comme ouvrier dans une usine Mercedes-Benz. Rencontrer le médecin d’Auschwitz-Birkenau Josef Mengele, «célèbre» pour ses monstrueuses expériences, assister à une cérémonie organisée par des immigrants nazis en l’honneur du président argentin Juan Peron ou affirmer ses regrets de ne pas être allé assez loin pendant la guerre: «Nous n’avons pas fait notre travail correctement, nous aurions pu en faire plus».[/i]
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«Nous n’avons pas fait notre travail correctement, nous aurions pu en faire plus».
J’aime bien la réflexion.